Ils pourront bientôt voir l’invisible
Les astronomes sont face à un mur. Les quelque 15 télescopes optiques géants actuels, répartis autour de la Terre, mesurent entre 8 et 10 m de diamètre. Or, un miroir de 20, 30 ou 40 m de diamètre d’un seul tenant, ça n’existe pas. Pis : c’est quasi impossible. Pourquoi ? Parce qu’au-delà de 8,4 m, la finesse du polissage –précis à quelques nanomètres près–, la difficulté de transport et de montage dans le barillet du télescope deviennent des obstacles insurmontables. Après des siècles d’innovations continues depuis la lunette de Galilée (lire L’âge d’or des télescopes p. 22), l’optique astronomique se trouve donc dans une impasse technique.
Ce n’est pourtant pas la fin de l’histoire, au contraire. La décennie qui s’ouvre va justement voir l’avènement d’une nouvelle génération d’instruments astronomiques –aussi bien sur Terre que dans l’espace– affichant des ambitions décuplées, qui iront même bien au-delà de la fameuse loi du doublement, qui veut que le diamètre des télescopes soit multiplié par deux
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