UN TUEUR AUX MULTIPLES TECHNIQUES
Le 24 octobre 79, la fureur du Vésuve sonnait un glas brûlant pour les milliers de résidents de Pompéi, d’Herculanum et des autres cités de la baie de Naples qui n’avaient pas encore fui. Plus d’échappatoire possible, les cendres recouvrirent rapidement les victimes. La mort frappait… Oui, mais comment ? La question est plus complexe qu’il n’y paraît. Pour Pompéi, la réponse est en grande partie connue. Située au sud-est du volcan, la ville a été engloutie par le nuage de gaz, de ponces et de cendres poussé par les vents dans cette direction quelques heures après le début de l’éruption (voir encadré p. 14). Nombre de Pompéiens ont ainsi été asphyxiés, mais aussi écrasés par les toitures qui se sont effondrées. Leurs corps, retrouvés lors des fouilles modernes, montrent en effet quantité de fractures osseuses caractéristiques. post mortem », explique Philippe Charlier, médecin légiste et directeur du département de la Recherche et de l’Enseignement au musée du Quai Branly (Paris).
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