L’ŒUVRE DU TEMPS PERDU
Année 1955. Annie a réuni 130 francs. Comme de nombreux enfants de la classe moyenne, elle reçoit des étrennes et parfois même de l’argent de poche avec lesquels elle achète des friandises... et des livres. Ce jour-là, elle découvre un roman: Le Club des Cinq, dans la collection « Ségur-Fleuriot ».
Nous sommes au début triomphant des Trente Glorieuses et de la société de consommation; les éditeurs ont compris que les constituaient une cible idéale. Les collections se déclinent à l’envi pour eux et certains auteurs se distinguent, parmi lesquels la prolixe Enid Blyton. Mais au-delà du divertissement(Laurence Decréau, 1994), l’œuvre de Blyton nous offre aussi une clé d’accès à son époque.
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