« Suzanna Andler, fais-en un film, je te le donne ! »
Quand vous est venue l’idée de porter à l’écran Suzanna Andler ?
• C’était à l’époque où j’étais son assistant réalisateur, dans les années 1970. Marguerite passait beaucoup de temps dans sa voiture ; or, je déteste ça – un comble pour un assistant, pièce qui me plaisait beaucoup et qu’elle laissait de côté. Si elle avait pu la faire oublier… J’adore qu’elle s’empare d’un argument de boulevard, de personnages de pure convention et d’une situation classique, et qu’elle en fasse quelque chose de complètement différent, porté par les mots et la syntaxe. Peu de temps avant de mourir, elle m’a dit: Suzanna Andler J’ai dit oui, sans réfléchir. Elle est partie, l’urgence s’est fait moins ressentir. Puis, il y a quelques années, le scénariste Jérôme Beaujour m’a rappelé cette promesse. Eh bien, faisons-le. J’ai appelé Charlotte Gainsbourg, qui a accepté, et la machine s’est lancée toute seule…
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits