La guerre des stratégies du Brexit
e coup de téléphone a eu lieu au sommet, de chaque côté de la Manche. A Londres, au 10 Downing Street, le Premier ministre, Boris Johnson. A Bruxelles, au 13 éta ge du Berlaymont, siège de la Commission européenne, la présidente, Ursula von der Leyen. Le contexte est tendu, ce samedi 3 octobre. Le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) veulent chacun un accord de libre-échange, mais à leurs conditions. Leneuvième « rounddenégociations » entre Britanniques et Européens, qui vient de se tenir pendant une semaine à Bruxelles, n’a pas donné de résultat significatif. Les deux parties campent sur leurs positions, chacune déclarant atteinte sa ligne rouge et attendant du camp d’en face qu’il cède sur la sienne. Pour qu’un accord puisse être ratifié par les 27 parlements nationaux avant le 31 décembre 2020, date de sortie effective du Royaume-Uni de l’UE, tout doit être bouclé
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits