LIVRE DE LA MISÉRICORDE
PAR LEONARD COHEN, TRAD. DE L’ANGLAIS (CANADA) PAR ALEXANDRA PLESHOYANO. SEUIL, 128 P., 15 €.
EST-CE PARCE QU’ON A SA VOIX dans l’oreille quand on le lit – cette voix qui descendait les octaves avec les années, comme si elle accompagnait le corps vers le Shéol ? Les poèmes de Leonard Cohen, décédé il y a quatre ans,, son avant-dernier recueil de poèmes, dont la première traduction française, en 1985, était devenue indisponible. Hommage à la tradition biblique et linceul d’un homme désespéré, ce petit ouvrage qui devait s’intituler initialement , puis , rappelle que l’interprète canadien fut d’abord un grand écrivain, dont les mots n’avaient pas besoin de guitare pour chanter sur le papier.
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