Le risque d’un réservoir animal
t si, en transmettant le Sars-CoV-2 aux animaux, l’homme créait de nouveaux réservoirs à virus mettant sa santé en péril ? La question se pose après l’infection de visons dans des fermes d’élevage en Europe du Nord et l’annonce de l’abattage massif des mustélidés aux Pays-Bas ainsi qu’au Danemark. A l’origine de cette hécatombe, une contamination banale : un ou plusieurs membres du personnel souffrant du Covid-19 transmettent le virus aux bêtes, qui se propage chez les mammifères. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais, quelques jours plus tard, des employés (au moins deux aux Pays-Bas et 12 au Danemark) travaillant au contact des visons sont à leur tour contaminés, accréditant la. Le scénario, encore hypothétique, d’une infection des mammifères à grande échelle poserait de nombreux problèmes. Elle se traduirait tôt ou tard par un retour de l’épidémie chez l’homme, sans que l’on puisse prévoir où et quand. Le passage d’une espèce à l’autre pourrait aussi entraîner une mutation du virus, rendant les vaccins disponibles inopérants. Enfin, les espèces animales incriminées feraient sans doute face à une hostilité croissante de la part de la population.
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