Pour 2022, les macronistes ont peur d’un adversaire : le complotisme
on véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera jamais élu et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance », avait lançé, en son temps, le candidat François Hollande. Et si, en 2002, le « véritable adversaire » d’Emmanuel Macron, celui qui n’a pas – encore – de visage, c’était le complotisme ?, film dénonçant un prétendu complot mondial autour de l’épidémie de Covid-19 et diffusé en ligne, qui va les rassurer. Stéphane Séjourné, qui fut le conseiller politique du chef de l’Etat pendant les dix-huit premiers mois du quinquennat et qui reprend aujourd’hui un rôle auprès de lui, tire la sonnette d’alarme : « Nous étions habitués aux déstabilisations, notamment électorales, en provenance des pays étrangers. En plus de l’institutionnalisation, par les Etats, d’opérations de désinformation, voici que, avec nous avons une opération nationale de manipulation : un de citoyens français, l’intervention d’experts et de responsables politiques français. Ne nous leurrons pas : c’est un projet politique ; derrière tout cela, il y a une idéologie. » Celui qui est désormais eurodéputé remarque que « les producteurs de ce documentaire ont été dans l’aile la plus extrême de la Manif pour tous
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