«JE RÊVAIS D’ÊTRE CHANTEUR»
Au cœur du mois d’août, l’annonce a surpris : Gad Elmaleh va sortir un album de reprises de Claude Nougaro, Dansez sur moi*. L’humoriste a même pris tout le monde de court en interprétant six chansons sur la péniche de la Maison Nougaro à Toulouse, sous les yeux de Cécile Nougaro, la fille et légataire de l’artiste décédé en 2004, à 74 ans. Et puis on s’est souvenus qu’il a animé, pendant le confinement, une émission de radio (Gad partagé) sur TSF Jazz, qu’il ouvrait à chaque fois par un morceau du maestro. L’occasion de parler longuement, pour la première fois, de cet attachement alors qu’il a mis de côté son nouveau one-man-show, qu’il avait commencé à roder en tournée avant la pandémie.
Gad Elmaleh chanteur, c’est nouveau ?
Oui, mais ce n’est pas comme si je. La première chose que j’ai achetée quand j’ai eu de l’argent, ce n’est pas une bagnole ou une Rolex mais un piano, un Steinway. Chez moi, j’ai aussi des guitares. Gamin, à Casablanca, je ne pensais pas être humoriste ou acteur, je rêvais d’être chanteur. Je prenais des cours de piano, un peu de percussions aussi. Au début des années 1980, j’étais dans un petit groupe : Melody. On ne jouait que des reprises. Je faisais du double clavier. J’écoutais America, Super-tramp et surtout Michael Jackson. Je l’imitais, je dansais comme lui. J’étais très timide à l’époque, alors j’avais besoin de faire du breakdance ou de jouer du piano pour que les filles me regardent…
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