Quand le Covid percute la politique de plein fouet
Il était passé par les élections municipales, perturbant le premier tour et occasionnant le report du second de mars à juin. Le virus repassera-t-il par les régionales et les départementales de mars 2021 ? Cette hypothèse a repris du crédit à l’Élysée, où ce scénario est très sérieusement envisagé. Emmanuel Macron ambitionne de réunir tous les partis pour tenter d’aboutir à un consensus. Comme nos habitudes de vie en société, la vie démocratique, plus de six mois après l’entrée en vigueur du confinement, demeure sérieusement perturbée par l’épidémie.
L’exécutif masqué
Est-ce le Covid qui gouverne ? L’interrogation vaut pour le fond : il n’est presque plus question, dans l’agenda gouvernemental, que de la gestion des crises sanitaire et économique. Mais aussi pour la forme. Depuis la sortie du confinement, l’exécutif avance masqué en toutes circonstances. Après en avoir contesté la nécessité, les ministres et leurs glisse un conseiller. Jusqu’à la table du Conseil des ministres : le chef de l’État comme le Premier ministre y arborent leur masque, sauf quand ils s’expriment.
