Appelfeld, ses visions premières et éternelles
commence comme une déambulation sur les chemins de l’écriture entreprise par un homme qui se retourne sur sa vie de mots. écrit-il. Ce lien avec l’enfant et l’enfance, c’est la signature d’Aharon Appelfeld, le grand Aharon Appelfeld, cet écrivain qui n’a fermé ses yeux d’enfant que le jour de sa mort, le 4 janvier 2018. Ce lien, il l’a exploré dans quarante-cinq livres écrits en hébreu, la langue par lui apprise à 13 ans et demi, quand l’enfant juif germanophone de Czernowitz (alors en Roumanie, aujourd’hui en Ukraine) arraché à ses parents, réchappé des camps, de l’extermination, de l’errance et des forêts de Bucovine arrive en Israël. L’enfant en lui, comme il dit, lui a appris à regarder. Avec le temps, l’écriture est devenue son refuge, l’abri Les Éditions
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