EXQUISE RENAISSANCE
Stéphanie de Boüard-Rivoal, qui le dirige, est passionnée de gastronomie. Elle est à l’origine de cette diversification, . Attachée au patrimoine bordelais, elle a déjà relancé Le Logis de la Cadène, une institution . Plus de volumes et de lumière, des espaces intérieurs repensés puis redécorés par Jean-Pierre Tortil (designer, scénographe, il a Œuvré pour Tai Ping, Christophe Delcourt, Ecart International...). Maîtres mots : convivialité et excellence. Alexandre Baumard, chef étoilé du Logis de la Cadène, dirige l’ensemble de la restauration. Au rez-de-chaussée, le bar au décor feutré s’ouvre sur la place de la Bourse. On vient y grignoter à toute heure, savourer les pâtisseries du chef Damien Amilien l’après-midi, siroter des cocktails créatifs ou découvrir des champagnes en fin de journée. Au premier étage, Le Bistrot propose une cuisine de saison, régionale, à partager comme le « maigre en croûte farci », avec le retour de la découpe en salle et un chariot de desserts irrésistibles. Il accueille aussi le brunch dominical. Au niveau supérieur, L’Observatoire, la table gastronomique du Gabriel, dévoile l’inventivité du chef, soutenue par les meilleurs producteurs locaux et une cave magnifique de 800 vins. L’accent est mis sur les produits de la mer – citons «les coquillages, ouverts au naturel, céleri boule confit, cuit comme un risotto parfumé au phytoplancton» –, sans oublier les ressources terriennes – ainsi « le homard et la volaille d’Arnaud Tauzin, en duo terre et mer, légumes d’un pot-au-feu». Enfin, pour être au plus près des secrets du chef et de ses pianos, on réserve le salon privé. Comme on le dit d’un vêtement bien construit, le décor tombe juste, les saveurs aussi. Beaucoup d’élégance, tout en finesse.
