À Beyrouth, le malaise des chiites
Oct 04, 2020
3 minutes
PHILIPPINE DE CLERMONT-TONNERRE
BALKIS PRESS/ABACA
Correspondante Beyrouth (Liban)
À l’entrée de Khandak el-Ghamik, quartier majoritairement chiite de Beyrouth, ce café fréquenté par des sympathisants du Hezbollah et du parti chiite Amal est recouvert de nombreux posters à l’effigie des chefs des organisations. Assis à l’extérieur sur des chaises en plastique, un groupe d’hommes discute. Parmi eux Hassan, qui a perdu son emploi de voiturier il y a un an. lâche ce quadragénaire aux biceps tatoués. Ce montant, qui équivalait à 750 dollars avant la crise, ne représente plus aujourd’hui que 125 dollars.
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