L’INCROYABLE FAMILLE TRUMP 2. IVANA AUX COMMANDES DE L’EMPIRE
EN MÊME TEMPS QU’IL COLLECTIONNE TOURS ET CASINOS, LE JEUNE PROMOTEUR FAIT DE SES MARIAGES UNE AFFICHE DE RÊVE
Toujours prête à partir à l’abordage, même en stilettos. Lorsqu’il rencontre Ivana Zelnickova, en 1976, le magnat de l’immobilier new-yorkais trouve dans l’ex-skieuse tchèque une femme à sa (dé)mesure. La top ne se contente pas de jouer les faire-valoir pulpeux et de lui donner trois enfants. Durant les « eighties », l’extravagante Ivana prend une part active aux affaires florissantes de son mari. Une collaboration qui va coûter cher à « The Donald ».
Un Versailles made in Florida. C’est Ivana qui pousse Donald, en 1985, à s’offrir Mar-a-Lago pour 10 millions de dollars. Aux 118pièces existantes, noyées sous les dorures rococo, ils font ajouter une salle de bal de 1 900 mètres carrés décorée façon Grand Siècle. Dans la salle à manger calquée sur celle du palais Chigi, Ivana se fait servir par l’ancien majordome du roi Fayçal d’Arabie saoudite. Depuis, la villa princière est devenue la « Maison-Blanche d’hiver ». Mais Ivana en est toujours un peu la reine. Au point qu’en 2008 elle y célébrait son quatrième mariage…
VIVE, DOMINANTE, SANS SCRUPULES, ELLE RESTE POUR LA VIE LA « FIRST TRUMP LADY »
AVEC IVANA ET LEURS CHÈRES TÊTES BLONDES, IL FONDE UNE FAMILLE EN OR
En affaires comme en famille, Ivana mène la danse. Elle a tout fait pour échapper au paradis communiste et arracher sa part du rêve américain. « Elle travaille dur et se donne beaucoup de mal », admet son nabab d’époux, qui l’a nommée vice-présidente de son groupe. « Parce qu’elle est la meilleure », il lui a confié la décoration de l’hôtel Plaza de Manhattan et de la Trump Tower. Enfin, le businessman l’a placée à la tête de l’un de ses casinos d’Atlantic City. Sans se douter qu’un jour elle décrocherait le jackpot. Avec un divorce en or massif.
Décembre 1977, veille de jour de l’an. Dans une maternité d’un hôpital de Manhattan, des jeunes parents comblés contemplent leur nouveau-né. Ils discutent de son prénom. Ivana, soucieuse de la tradition américaine et du symbole dynastique, pense qu’un premier fils doit porter le nom de son père. Face
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