Dans le rétroviseur
Jun 25, 2020
1 minute
Pierre-Édouard Peillon
Doit-on se faire à l’idée que la fin de l’humanité est inéluctable ? Angoisse millénariste qui ne nous quitte plus; souci mitonnant dans, imite les bips d’un électrocardiogramme : dans un récit fragmenté, l’auteur raconte par petites touches subtiles la journée de plusieurs personnages au plus chaud de la canicule de 2003. Comme dans n’importe quel bon polar (celui-ci est d’ailleurs excellent), la mort n’est pas nécessairement un mort: elle est là, un peu partout, tapie dans l’ombre que le soleil brûlant veut bien laisser, collée aux peaux poisseuses, ou bien en train de cuire à l’étouffée dans les peurs et les fantasmes des personnages.
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