ALERTE AUX TCH TCH NES
UNE EXPÉDITION PUNITIVE DANS UN QUARTIER SENSIBLE A MIS DIJON EN ÉTAT DE SIÈGE. ET ATTIRE L’ATTENTION SUR UNE COMMUNAUTÉ AUSSI DISCRÈTE QUE REDOUTABLE
Des codes ancestraux d’un côté, l’Etat de droit de l’autre. Deux visions de l’ordre, inconciliables, qui se sont confrontées dans la capitale bourguignonne, après la virée presque militaire de 150 Tchétchènes contre des Dijonnais d’origine maghrébine. Méconnue, la diaspora venue du Caucase affirme adhérer aux lois françaises. Même si certains assument sans ciller faire justice eux-mêmes.
A NICE, LE CLUB DE SPORT LÉGION ENSEIGNE AUSSI LES VALEURS DES CLANS DU CAUCASE : HONNEUR ET SOLIDARITÉ
Une pose qui a de la carrure. Mais, dans ce club, on joue des poings uniquement sur le ring. Son fondateur, Magomed Askhapov, espère ainsi tenir ces jeunes recrues loin de la drogue et des trafics. Chez les 30 000 Tchétchènes de France, pour la plupart réfugiés de la guerre menée par Moscou contre les indépendantistes à la fin des années 1990, les sports de combat font de nombreux adeptes. Pour gagner leur vie, beaucoup ont investi les secteurs du BTP et de la sécurité, notamment celle des boîtes de nuit. Leur chemin vers l’intégration.
Le calme est revenu à Dijon et à Nice après les événements violents qui, la semaine dernière, dans des quartiers populaires, ont opposé des membres de la communauté tchétchène à des jeunes d’origine maghrébine. La rapidité et la brutalité des affrontements ont sidéré les habitants… mais aussi policiers, responsables politiques et représentants de l’Etat, tétanisés devant ce déchaînement imprévisible. Déplacement en catastrophe du secrétaire d’Etat à la sécurité intérieure, renforts du Raid et de 260 gardes mobiles et CRS, médiations d’imams et déclarations intempestives d’élus ont (provisoirement)
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