L’ÉDITO
Passer de longues heures avec un gros livre
Il Ainsi, selon le Larousse, le mot « virus » désigne un Mais il détermine également, au sens dit « littéraire », une sans oublier, dans le domaine informatique, une […] À l’heure où la société est de plus en plus axée sur le virtuel et la dématérialisation, on aurait pu penser que la dernière acception deviendrait le sens le plus courant. C’étaitdu 3 mars – une considérable hausse des ventes d’un titre d’Albert Camus, certes bien connu dans les collèges et les lycées: À se demander si, au fond, on ne chercherait pas à se faire peur. Dans une moindre proportion, d’autres livres sur un sujet proche – parfois à cause de leur titre – semblent trouver un regain de popularité, comme de Gabriel García Márquez, de Stephen King ou de J.M.G. Le Clézio. On en arrive à se rassurer de ne pas trouver dans ces engouements littéraires le roman – au demeurant excellent – de Dominique Noguez, Mais, parmi toutes ces fictions abordant ce sujet, il convient de citer un ouvrage, un peu méconnu en France, paru outre-Atlantique en 2012: de Ben Marcus. L’auteur américain imaginait ici que le danger peut venir des enfants et, plus exactement, de leurs mots, de leurs paroles potentiellement meurtrières pour les adultes. Au-delà du récit apocalyptique, il était surtout question de la défense du langage qui est, rappelons-le, lui aussi un organisme vivant…
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