À Marseille, chez Didier Raoult et ses colonels
Envoyée spéciale Marseille (Bouches-du-Rhône)
Sur le parvis de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée infection, le repaire de la nouvelle icône marseillaise Didier Raoult, la file des malades masqués s’est disciplinée. Les marins-pompiers veillent au respect du mètre de rigueur et régulent l’entrée dans le bâtiment. À l’intérieur, un même ordre règne : d’un côté, le groupe des tousseurs et autres fiévreux est reçu par un professionnel de santé avant plusieurs examens ; de l’autre, les inquiets, peu ou pas atteints, introduisent eux-mêmes un bâtonnet dans leurs narines. Plus tard, le prélèvement est envoyé à l’« usine », laboratoire de biologie moléculaire où sont faits à la chaîne 2 500 tests chaque jour.
Au cœur d’une controverse sur l’efficacité d’un traitement précoce à base du vieil antipaludéen chloroquine, relancée vendredi décrit-il.
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