LES MASQUES FONT LEUR APPARITION. DANS LES SUPERMARCHÉS L’ANGOISSE DU MANQUE SE MUE EN HYSTÉRIE
L’histoire retiendra qu’avant la guerre il y aura eu la drôle de guerre. Dimanche 15 mars, jour du premier tour des élections municipales, un soleil menteur inonde Paris et les rues sont bondées. Le premier message d’alerte d’Emmanuel Macron n’a pas trois jours. La veille, le Premier ministre Edouard Philippe a ordonné la fermeture de tous les restaurants et bars de France. A Rennes, dans la « rue de la soif », les fêtards ont éclusé leur dernière bière « avant la fin du monde » en ignorant les supplications des médecins des services de réanimation de la région Grand-Est qui viennent encore de tirer la sonnette d’alarme: l’afflux des patients ne tarit pas, la courbe est exponentielle. « Restez chez vous », répètent-ils dans les médias, sur les réseaux sociaux. Il faut à tout prix contrôler l’épidémie. Pourtant, ce dimanche, les parcs pullulent de promeneurs, les marchés
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