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Et moi, et moi et moi

(douze volumes à l’enseigne de L’Arbre vengeur) passe à l’autofiction. Évidemment, Éric Chevillard ne s’y prendil est d’abord question de l’influence d’un petit verre de raki au miel et aux épices sur le cours d’une existence. Celle d’un écrivain, traduit et étudié, qui lève volontiers le coude, dans la mesure du raisonnable. Notre homme a une compagne, une fille puis deux. Il roule en Fiesta, joue au ping-pong, au tennis et aux dominos. Il lit et relit, visite avec profit les boîtes à livres qu’il croise sur sa route, partage un couscous à Berlin avec Marie NDiaye et Jean-Yves Cendrey. Pendant six ans, il tient une chronique hebdomadaire dans où il ne se fait pas que des amis en essayant d’éviter aux lecteurs Il s’en fiche, des amis et des lecteurs, il n’en manque pas.

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