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GAGNER DE L’ARGENT EN ÉCRIVANT (OU NE PAS EN PERDRE)

C’est un tabou somme toute très français : l’argent. Pourtant, il est, qu’on le veuille ou non, au cœur de notre quotidien. Eta donc choisi d’explorer ce mois-ci le lien entre l’édition et l’argent, qui s’établit dès l’idée d’un ouvrage, avant même les premières lignes écrites. Pour un amateur comme pour un professionnel aguerri, les démarches pour tenter de publier une œuvre ont un coût (recherches, impressions, envois de manuscrits, etc.) et représentent un investissement (qui n’est d’ailleurs pas seulement financier). Se faire repérer se révèle aussi une donnée importante. Des plateformes Internet aux nombreux concours organisés ici et là, il existe pour cela différents moyens qui permettent, au passage, de remporter un petit pécule… Mais une fois le titre paru, il ne faut pas se méprendre et bien se rendre compte que, sur le prix indiqué en couverture, il y a un partage qui n’est pas connu de tous. Très peu d’auteurs vivent de leur seule plume, aussi, au-delà des livres, ne doit-on pas oublier la diversité des revenus des écrivains qui, pour l’immense majorité, ont une profession à côté (qui peut avoir un rapport avec l’édition ou l’écriture). Des diverses bourses aux rémunérations de certaines rencontres en passant par les droits audiovisuels ou le cas du théâtre, les sources sont très variées. Prenons garde, toutefois, à ce qu’elles ne se tarissent pas…

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