Ce qui les rapproche, ce qui les sépare
Huit candidats sont en lice pour le fauteuil de maire de Paris. Ils étaient six en 2014, cinq en 2008, six en 2001. Si l’on ajoute les candidats indépendants dans les arrondissements, les dissidents LR, les représentants de Valérie Pécresse ou encore les partis d’extrême gauche comme Lutte ouvrière, un total de 181 listes ont été validées par la préfecture dans la capitale, soit 11 par arrondissement en moyenne. Un record ! Dans le maquis des programmes, on trouve des similitudes et des différences.
Voici d’abord ce qui les rapproche. Tous les La Marcheuse Agnès Buzyn également : Anne Hidalgo, la maire sortante, entend créer une police municipale – comme ses deux rivales – et doubler le budget de la propreté. Tous les postulants veulent verbaliser plus sévèrement les incivilités et transférer aux arrondissements davantage de compétences en matière de nettoyage. Tous assurent aussi qu’il est indispensable d’améliorer la qualité de l’air. Et tous promettent de s’attaquer au problème du logement et de combattre l’impunité d’Airbnb. Ce consensus apparent semble renforcé par la disparition des propositions les plus spectaculaires, comme la suppression du périphérique ou le déménagement de la gare de l’Est en banlieue. Mais, au-delà du diagnostic, les divergences demeurent quant aux responsables de la situation, et surtout aux solutions à mettre en œuvre.
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