Paris-Dakar: la piste belge
Ce premier matin de 1985, à Versailles, j’ai tout juste 11 ans lorsque je prends la pose devant la Porche 959 de Jacky Ickx.
pour le départ du 7e rallye Paris-Dakar. La course que Thierry Sabine couve jalousement depuis 1978 est devenue une épreuve mythique. « Le Dakar » d’alors n’a que peu à voir avec celui d’aujourd’hui, professionnalisé et commercialisé à outrance. Depuis la mort de son créateur, en 1986, le souvenir des « années Sabine » évoque des pistes désertiques, traversant l’Algérie et le Ténéré nigérian, à peine balisées, changeantes au gré des éditions et qui mettent les mécaniques, les organismes et le moral à rude épreuve. La Reine des rallyes aimante alors des champions confirmés (Jacky Ickx, Henri Pescarolo, etc.), d’autres que l’Enfer jaune a révélés (Gaston Rahier, Hubert Auriol), des vedettes (Balavoine, Sardou, Brasseur, Chantal Nobel, etc.), et compte dans son peloton des équipages aussi atypiques que les frères Marreau sur Renault 4L, ou le camion DAF du Hollandais De Rooy. A côté des véhicules confectionnés en usine pour des
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