Vérité(s)?

Quand l’actuel président américain soutient l’«idée» que la vérité est «alternative» ‒ la conclusion de ce postulat étant qu’un fait peut donc être et ne pas être en même temps – il y a deux attitudes: la première consiste à pousser des cris d’orfraie et s’indigner. Attitude sans doute louable mais peu constructive. Une émotion seule n’a jamais suffi à lutter efficacement contre toute forme de dérive antidémocratique. La seconde vise à prendre à bras le corps le propos et tenter de réfléchir à ce qu’il dit du «vivre-ensemble». C’est à ce