Paris Aéroport Une (r)évolution commerciale
Culture
Un musée qui ne manque pas d’air
Ils pourront dire, à leur retour à Pékin, à Boston ou à Singapour, qu’ils ont pu admirer ces chefs-d’àuvre lors d’une escale à Paris. Rodin, Picasso,desmaîtresdel’artabstraittelsNicolas de Staël et Roger Bissière : plus de 370 àuvres originales de 110 artistes ont été proposées, sur simple présentation de leur carte d’embarquement, aux 4 millions de passagers annuels (dont 60 % d’étrangers) du hall M du terminal 2E de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Des touristes, des hommes d’affaires pour l’essentiel européens, mais aussi chinois et japonais, épris d’un Paris mythique dont Paris Aéroport se veut jurait Hemingway, et la culture s’inscrit telle une richesse prioritaire lors de ce furtif séjour aéroportuaire… où tout est fait pour qu’on oublie les contraintes de l’aéroport. Ces passagers long-courrier, pour la plupart d’Air France, qui mettent le cap vers les Etats-Unis, l’Amérique latine et l’Asie ne sont pas là par hasard. rappelle Augustin de Romanet, président du Groupe ADP. Cette clientèle a opté pour Paris et son aéroport, lequel séduit les Asiatiques par cette invitation à savourer un instant exceptionnel. Une clientèle réceptive à cette image de ville de rêve, la capitale européenne qu’elle choisit en priorité. D’où, pour cet Espace musées créé en 2013, et qui propose une nouvelle expo tous les six mois, comme celle consacrée à la fondation Dina Vierny (1, 2 et 3), des partenariats tissés avec de grandes institutions françaises : le musée Rodin, la fondation Dubuffet, le musée des Arts décoratifs, le Petit Palais, sans oublier le Centre Pompidou qui lui a confié, l’an dernier, ses plus belles toiles abstraites, et, bientôt, le musée du Quai Branly-Jacques Chirac.
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