Art et artisanat Matières à réflexion…
l’une des pièces monumentales présentées dans le cadre des Fiac Projects était une tapisserie géante de Laure Prouvost. L’œuvre figurait l’artiste en robe d’été posant devant une gigantesque sculpture en bois aux seins proéminents. Laure Prouvost utilise volontiers ce matériau, puisqu’à la Biennale de Venise 2019, où elle représentait la France, c’est une tapisserie de près de dix mètres de long qui faisait l’attraction du pavillon. A la Monnaie de Paris, les tapisseries et les céramiques de l’Américaine Kiki Smith attirent l’attention cet automne. Elles prennent le relais de celles de l’Anglais Grayson Perry, qui exposait ses œuvres extravagantes dans la même institution l’hiver dernier. En mars dernier, la jeune Hélène Bertin, connue pour son usage de la céramique, a remporté le prix Aware pour les artistes femmes 2019, dans la catégorie des artistes émergentes. En juin, c’était le réalisateur Clément Cogitore, prix Marcel Duchamp 2018, qui changeait de terrain d’expérimentation etexplique Laurent Le Bon, le bouillonnant président du musée national Picasso-Paris, connu aussi pour avoir exposé Haruki Murakami et Jeff Koons à Versailles. S’il a accepté le commissariat, en collaboration avec l’artiste Isabelle Cornaro, d’une exposition célébrant au Palais de Tokyo les vingt ans d’engagement de la fondation Bettencourt Schueller auprès des métiers d’art, ce n’est pas un hasard.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits