LEVC Le « new black cab » se met à l’électrique
Derrière LEVC, il y a le groupe chinois Geely, propriétaire de Volvo.
fruit d’un partenariat entre le constructeur Austin, le concessionnaire de taxis Mann & Overton et le carrossier Carbodies, occupe une place à part. On lui doit, d’une certaine manière, les standards du fameux taxi londonien. Aujourd’hui, ils sont quelque 24 000 à sillonner la capitale britannique. Reconnaissable à sa silhouette singulière au premier coup d’œil, il a connu, durant près de quatre décennies, un quasi-monopole. Ses mensurations très particulières résultent, en grande partie, de la loi promulguée en 1906, qui imposait une garde au toit suffisante pour qu’un gentleman puissea donc tout du parfait taxi… si l’on ne tient pas compte du fait qu’il est mû, à de rares exceptions près, par des moteurs Diesel trop gourmands – 10 l/100 km, en moyenne ! Certes, le taxi londonien a connu une dizaine d’évolutions depuis la fameuse Austin FX4, et son allure s’est modernisée au gré des versions qui lui ont succédé – TXI (1997-2002), TXII (2002-2006) et TX4 (2006-2016) –, mais il a conservé le même type de motorisation jusqu’en 2016. Toutefois, à partir de 2012, la ville de Londres a commencé à mener la vie dure aux vieux taxis. L’autorité de tutelle, Transport for London, a d’abord cessé d’accorder des licences pour les modèles âgés de plus de 15 ans, puis a finalement promulgué une loi, appliquée depuis janvier 2018, interdisant la délivrance de toute nouvelle licence à des taxis ne pouvant pas rouler, au moins, 30 miles (48 km) sans produire d’émissions polluantes, c’est-à-dire en mode électrique.
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