2035 : l'odyssée de l'électrique…
l'aboutissement d'intenses années de négociations. Le Parlement européen a fini par adopter, le 8 juin dernier, l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique à partir de 2035. Un jalon important dans l'objectif de neutralité carbone de l'Europe en 2050, une révolution pour l'industrie automobile, qui a tenté d'en atténuer la portée, notamment en préservant les motorisations hybrides, en vain pour le moment. Même s'ils ont obtenu un point d'étape en 2026, les constructeurs traditionnels ont maintenant une douzaine d'années pour s'adapter. Certains pays de forte culture automobile, comme l'Allemagne ou l'Italie, cherchent encore à reculer l'échéance. Un délai jusqu'à 2036 a bien été accordé aux marques qui écoulent moins de 10 000 véhicules par an, le segment du luxe essentiellement. Abusivement nommé « amendement Ferrari », alors, a entériné Carlos Tavares, le directeur général du groupe francoitalo-américain, longtemps réticent à accepter la mutation électrique, mais qui a bâti un géant, fusion de PSA et de Fiat-Chrysler, pour figurer parmi les vainqueurs de la bataille qui s'engage.
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