Quatre longues années. Les aficionados de belles mécaniques, venus en nombre à Paris, porte de Versailles, pour l’ouverture du Mondial de l’auto le 17 octobre, ne cachaient pas leur impatience. La pandémie ayant empêché la tenue de l’édition 2020, le dernier Salon parisien s’est en effet tenu en 2018. Presque un autre monde. Dans un contexte chahuté pour le secteur, entre électrification à marche forcée, flambée des coûts de l’énergie et pénurie de semi-conducteurs, l’édition 2022 a dû réduire la voilure : de onze jours en 2018, la grand-messe a été réduite à sept jours. Pour l’occasion, Luc Chatel, le président de la Plateforme automobile (PFA), qui réunit les 4 000 acteurs de la filière et coorganise l’événement avec Hopscotch, revient sur les grands défis de l’industrie automobile tricolore.
Volkswagen et BMW ont décidé de ne pas