L’ADIEU À « SOLEIMANI LE MAGNIFIQUE »
TÉHÉRAN Un héros national érigé en martyr.
Le commandant des Gardiens de la révolution est, pour tout un peuple, l’homme qui a vaincu Daech. Et l’architecte de l’influence iranienne au Moyen-Orient. La mort de Qassem Soleimani, dans un raid américain commandé par Donald Trump, le 3 janvier, fait craindre un conflit dans la région. L’Iran déclare déjà ne plus respecter les limites fixées à son programme nucléaire. A Bagdad, le Parlement à majorité chiite a voté pour bouter hors du pays les troupes étrangères. Le commandant des forces américaines en Irak a annoncé leur retrait avant d’être démenti par le Pentagone. Vingt-quatre heures après la marée humaine dans la capitale iranienne, une bousculade géante à Kerman, la ville natale de Soleimani, a fait plus de 30 morts et 190 blessés.
Seule sa bague permettra de l’identifier. Il quittait l’aéroport de Bagdad quand quatre tirs de drone ont pulvérisé son convoi. L’opération, revendiquée par la Maison-Blanche, fait suite à l’assaut de l’ambassade des Etats-Unis, le 31 décembre, par des partisans des milices pro-iraniennes. Donald Trump accuse : « Soleimani planifiait des attaques imminentes. » Mais sa venue en Irak pourrait aussi être liée à une mission diplomatique. Son
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