Les coups sont rudes, délivrés successivement, et le défi lancé à l’Iran par Israël est devenu pressant. Il y eut d’abord, le jour de Noël, l’assassinat ciblé à Damas du général de brigade Razi Moussavi, un des plus importants commandants des Gardiens de la Révolution iranienne. L’opération eut lieu en plein jour, au cœur du quartier de Sayeda Zeinab, le sanctuaire chiite de la capitale syrienne. Cette semaine, ce fut le tour de Saleh al-Arouri, numéro deux du Hamas et de ses adjoints frappés par un drone à Dahieh, le fief du Hezbollah pro-iranien dans la banlieue, le jour suivant, Arouri devait rencontrer Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. Il vivait au Liban parce qu’il était chargé des relations entre le Hamas et son grand frère chiite libanais. Quelques heures après sa mort, c’est Hussein Yazbek, haut dignitaire du Hezbollah, qui est à son tour tué par une frappe aérienne, dans la ville de Naqoura, toujours au Liban. Le point commun entre les quatre hommes cités précédemment est d’avoir fréquenté à un moment dans leur vie le commandant en chef des Gardiens iraniens, feu Qassam Soleimani.
Israël-Iran L’escalade redoutée
Jan 07, 2024
3 minutes
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