AUX BONS SOINS DE JÉRÉMY FERRARI
Le phénomène Ferrari est reparti. Cent mille fidèles avaient pris leur billet avant le début des représentations d’« Anesthésie générale », un one-man-show courageux, attachant, percutant qui a pour thème la santé publique. Les précédents spectacles de l’humoriste poil à gratter s’attaquaient à la religion (« Hallelujah bordel ! ») et à la guerre (« Vends 2 pièces à Beyrouth »). Cette fois, il règle ses comptes avec ses démons (une addiction à l’alcool) avant de tacler les diables du capitalisme. Hyperactif, Jérémy dirige aussi Dark Smile, aux multiples branches : production d’artistes, billetterie, organisation de conférences, de festivals, édition. Le trentenaire aux nombreuses casquettes et à la ceinture noire de judo se pose, détendu, devant un thé noir.
Paris Match. Qu’est-ce qui vous pousse à vous emparer de sujets dignes de thèses ?
Ce monde a été longtemps incompréhensible pour moi. Mon seul repère était le juste et l’injuste. Une vraie colère envers l’injustice m’a porté depuis tout petit : à
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits