ROCKING THE SEVENTIES
IL EXISTE SANS doute bien des façons de s’attaquer au monument Elton John, tant le personnage est dé?initivement larger than life, sa légende aussi fantasque que fascinante. Pourtant, tout le monde s’accorde à peu près à dire que son destin a basculé le 25.août.1970, au soir du premier concert qu’il donna au fameux Troubadour de Los. Angeles, devant 300.personnes appartenant majoritairement à l’industrie du disque et une poignée de célébrités incluant le producteur Quincy Jones, Mike Love des Beach Boys, Gordon Lightfoot ou encore l’immense chanteuse folk Odetta.
Le jeune chanteur et pianiste de 23.ans est alors totalement inconnu aux États-Unis, où son second album, sobrement intitulé Elton John, est sorti quatre mois plus tôt, sans avoir fait plus de vagues que cela dans son Angleterre natale. Le dos au mur, Elton John, entouré du bassiste Dee Murray et du batteur Nigel Olsson, va délivrer un set hallucinant entamé sur “Your Song” et bouclé sur un medley “Burn Down The Mission”/“Get Back” balancé en mode honky.tonk devant un public conquis.
Le lendemain, le musicien accorde sa toute première interview à Rolling Stone. “Je ne dit-il. ‘Oh, Elton John, il écrit de la bonne musique’. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la suite des événements ne lui donnera pas totalement raison.
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