Fanfare!
ÉBARQUÉ SANS crier gare dans la “nouvelle” chanson française au début des années 1990, Thomas Fersen sort aujourd’hui , son 11e album studio. Avec sa voix éraillée et son talent de mélodiste, ce Parisien de naissance a pris le temps de bâtir une oeuvre originale, occupant une place à part: un farfelu se retournant sur sa, avoue-t-il, revendiquant — oxymore — un mélange de sédentarité et de nomadisme, allusion à son amour invétéré de la scène. Pour ce nouvel opus dont il a assuré la réalisation, les arrangements et les harmonies vocales aux commandes de son piano et de son si fétiche ukulélé, il a fait résonner le saz (luth oriental), les guitares, le banjo et les sitars toutes jouées par son complice Pierre Sangra. Sans oublier les notes subtiles de ses Moog. Tout ce qu’il nous reste reconnaît-il. Pour cet album aux airs de fanfare, subtilement égrillard, Thomas a tout composé au piano, cet instrument placé au centre de son univers lors de ses prestations solo sur les scènes de France.
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