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COUP DE CUR
LA FÊTE DU PÈRE
La fête des pères, c’est en juin. La figure du père, elle, est un sujet éternel. Comme le chante Stromae, « tout le monde sait comment on fait les bébés / Mais personne sait comment on fait des papas ».
Quand il écrit « Toulouse » (1967), Claude Nougaro évoque son père dans un dernier couplet percutant: « J’entends encore l’écho de la voix de papa / C’était en ce temps-là mon seul chanteur de blues ». Quel plus bel hommage un artiste de scène peut-il proférer à son géniteur?
Autre émotion filiale: « Mon vieux », écrite en 1963 par Michelle Senlis, mise en musique par Jean Ferrat et reprise par Daniel Guichard en 1974. Cette chanson, qu’on jugerait aujourd’hui « populiste », dit tout l’amour inavoué que peut porter une fille (ou un fils) à son père ouvrier, « dans son vieux pardessus râpé »…
dit lui répond son fils dans « Tel père, tel fils » (2000). Une belle chanson de complicité qui figure seulement sur une compilation du festival Solidays.
