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Cahiers Charlevoix 13: Études franco-ontariennes
Cahiers Charlevoix 8: Études franco-ontariennes
Cahiers Charlevoix 12: Études franco-ontariennes
Série de livres électroniques6 titres

Cahiers Charlevoix

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À propos de cette série

Jean-Pierre Pichette présente le troisième chapitre de « Germain Lemieux par lui-même », ce qui complète la série autobiographique du célèbre ethnologue (1914-2008) qui a oeuvré en Ontario français durant plus d’un demi-siècle. Tirées de la longue entrevue accordée à l’auteur en 1995, ces ultimes confidences du père Lemieux portent sur les genres de la littérature orale – conte et chanson – qu’il a privilégiés.
Simon Laflamme examine la notion d’identité telle qu’elle se révèle dans les travaux des spécialistes des sciences humaines qui se sont penchés sur l’Ontario français. Après avoir mis en évidence des théories générales puis planté quelques balises historiques, il considère les travaux selon leur domaine d’analyse : l’éducation, la politique et le juridique, le genre, la famille, les médias, les arts et les sports. Au terme de cette recension, il met en lumière les deux thèses qui polarisent le discours : l’assimilation et l’hybridité.
Yves Frenette propose un tour d’horizon de l’histoire sociale de la francophonie nordaméricaine, entre le départ de la France du continent, en 1763, et la Première Guerre mondiale. Divisé en deux périodes, ce long XIXe siècle « franco-américain » voit tout à la fois l’expansion et la contraction du fait français, à la mesure, d’une part, des migrations, et, d’autre part, de l’ascendance hégémonique de la langue anglaise.
Julie Boissonneault pose son regard sur la fréquentation des établissements universitaires, elle se demande dans quelle langue les Franco-Ontariens font leur scolarité. Sont alors mises en jeu la langue maternelle et la langue de la scolarité à l’élémentaire et au secondaire comme vecteurs de leur motivation à étudier en français au palier supérieur.
Ali Reguigui convient que s’il existe un nombre important de recherches portant sur la phonétique et la phonologie des emprunts intégrés et sur la manière dont les mots empruntés sont ajustés et reproduits selon les schèmes phonétiques de la langue receveuse, les études scrutant le traitement phonétique et prosodique de l’emprunt intégral en franco-ontarien font défaut. Il livre ici les prémices d’une enquête préliminaire sur la prosodie de l’emprunt.
Michel Bock propose une analyse de la pensée politique du père oblat Georges Simard (1878- 1956), théologien et professeur à l’Université d’Ottawa pendant la première moitié du XXe siècle. Rattaché, à l’origine, à la faction nationaliste intransigeante des oblats canadiens-français, le père Simard changea son fusil d’épaule pour épouser d’abord le « bon-ententisme », puis le loyalisme, après que Rome fut intervenue pour condamner le nationalisme catholique à la fois en Ontario français, dans le contexte de la crise du Règlement 17, et en Europe.
Fidèle à la pratique établie depuis le cinquième volume des Cahiers Charlevoix, ce onzième volume se termine par la « chronique » que notre confrère Marcel Bénéteau a préparée. On y trouvera rassemblés les nouvelles et les faits saillants relatifs aux activités professionnelles des membres de la Société Charlevoix et la liste des articles publiés par les membres de la Société des Dix.
LangueFrançais
Date de sortie1 août 2018
Cahiers Charlevoix 13: Études franco-ontariennes
Cahiers Charlevoix 8: Études franco-ontariennes
Cahiers Charlevoix 12: Études franco-ontariennes

Titres dans cette série (6)

  • Cahiers Charlevoix 12: Études franco-ontariennes

    12

    Cahiers Charlevoix 12: Études franco-ontariennes
    Cahiers Charlevoix 12: Études franco-ontariennes

    Coïncidant avec le vingt-cinquième anniversaire de la Société Charlevoix, la fournée 2018 de ce douzième cahier réunit six études. Simon Laflamme publie l’affidavit qui a été utilisé par le Commissariat aux langues officielles pour appuyer la cause qu’il défendait contre la Société Radio-Canada. À la suite des compressions budgétaires de 2009 dont elle avait été victime, la société d’État réduisait fortement sa programmation à la station de radio Cbef de Windsor. Yves Frenette propose un regard comparatif de l’historiographie dans trois aires de la francophonie canadienne entre 1970 et 2000. Au cours de cette période de transition, les identités traditionnelles acadienne et canadienne-française déclinent progressivement au profit de nouvelles identités francophones provincialisées. Julie Boissonneault se penche sur la perception qu’on a de la langue des Franco-Ontariens. La langue française parlée en Ontario fait souvent l’objet d’un discours dépréciatif qui établit la compétence des Franco-Ontariens à l’aune de leurs manquements au français de référence. Or, ce discours, qui ne tient pas compte de l’enjeu de la variation interne de toute langue et des processus naturels d’évolution des parlers, nourrit des représentations à l’égard du parler qui sont souvent partielles ou fausses et qui, en retour, peuvent mener à un sentiment d’incompétence chez le locuteur franco-ontarien. Ali Reguigui inscrit son étude dans le cadre de la phonétique articulatoire et de la sociophonétique, fondée sur les données d’un questionnaire sociolinguistique recueillies auprès de sujets franco-ontariens. Il examine le cas de la consonne roulée alvéolaire voisée /r/ du latin, qui a persévéré en ancien français et moyen français jusqu’au xviie siècle dans les centres urbains, et jusqu’au XVIIIe siècle en général pour se faire remplacer par la consonne roulée uvulaire voisée, communément qualifiée de grasseyée et marquée comme variante de prestige Marcel Bénéteau fait le bilan de la chanson traditionnelle française en Ontario et trace son évolution dans le temps et l’espace. L’auteur décrit le travail qu’il a entrepris pour déterminer en premier lieu en quoi consiste le répertoire de l’Ontario français ; à cette fin, il précise quelles sont ses balises historiques et géographiques (où et quand le répertoire s’est-il implanté sur le territoire ?) et ce qu’il comprend au juste (combien de chansons ? quelles chansons ? quelles catégories de chansons ?). Jean-Pierre Pichette verse un nouveau chapitre au dossier de la transposition des récits oraux dans des oeuvres littéraires. À l’analyse des écrits destinés à la jeunesse de l’écrivaine Marie-Rose Turcot (Cahiers Charlevoix 3) et de l’ethnologue Marius Barbeau (Cahiers Charlevoix 4), il ajoute l’examen des « petits contes drolatiques » qu’un autre écrivain d’Ottawa, Régis Roy (1864-1944), a publiés entre 1906 et 1928. Michel Bock a compilé dans la « Chronique » les faits saillants survenus depuis la parution du dernier volume et les nouvelles des membres reliées à leurs activités professionnelles. Nous y joignons le compte rendu des activités récentes de la Société des Dix que son secrétaire, Fernand Harvey, a préparé à notre intention. Publié en français

  • Cahiers Charlevoix 13: Études franco-ontariennes

    13

    Cahiers Charlevoix 13: Études franco-ontariennes
    Cahiers Charlevoix 13: Études franco-ontariennes

    Fondée à Sudbury en 1992, la Société Charlevoix est un regroupement d’universitaires qui se consacrent à des travaux savants sur l’Ontario français. Par son nom, la Société honore la mémoire du jésuite Pierre-François-Xavier de Charlevoix (1682-1761), qui a laissé des observations remarquables sur le territoire ontarien. Limités en tout temps à dix en nombre, ses membres examinent les réalités franco-ontariennes selon les perspectives variées qu’apportent leurs disciplines. Leur élection se fait par cooptation, à l’unanimité des voix. Depuis 1995, la Société Charlevoix publie les Cahiers Charlevoix. Études franco-ontariennes, un collectif exclusivement dévolu à la diffusion des travaux de ses membres. Depuis leur création, nos Cahiers Charlevoix n’ont jamais comporté plus de six essais. La présente livraison, la treizième de la série, en compte sept : précédant les six études courantes de 2020, l’hommage rendu à un membre émérite disparu, Gaétan Gervais, commandait cette première. Publiée sous le patronage de la Société Charlevoix, l’édition de ce treizième Cahier Charlevoix est le fruit d’une entente entre la Société Charlevoix et les Presses de l’Université d’Ottawa. Ce livre est publié en français.

  • Cahiers Charlevoix 8: Études franco-ontariennes

    Cahiers Charlevoix 8: Études franco-ontariennes
    Cahiers Charlevoix 8: Études franco-ontariennes

    Ce huitième volume des Cahiers Charlevoix – la publication bisannuelle de la Société Charlevoix – regroupe quatre études sur l’Ontario français : Jean-Pierre Pichette (Université Sainte-Anne), examine la sanction de l’aîné célibataire, une pratique qui a profondément marqué le rituel du mariage franco-ontarien; Simon Laflamme (Université Laurentienne) présente le nouveau visage de l’ambition de la jeunesse franco-ontarienne; Michel Bock (Université d’Ottawa) regarde des mouvements de jeunesse franco-ontariens du milieu du XXe siècle et la contribution de France Martineau (Université d’Ottawa) porte sur le français de la région du Détroit.  

  • Cahiers Charlevoix 9: Études franco-ontariennes

    Cahiers Charlevoix 9: Études franco-ontariennes
    Cahiers Charlevoix 9: Études franco-ontariennes

    Ce neuvième volume des Cahiers Charlevoix regroupe trois études sur l’Ontario français : Simon Laflamme (Université Laurentienne) examine le passage de l’élémentaire au secondaire et le décrochage culturel en Ontario français ; Michel Bock (Université d’Ottawa) analyse le travail du Comité franco-ontarien d’enquête culturelle à l’heure des grandes ruptures (1967-1970) ; et Jean-Pierre Pichette (Université Sainte-Anne) présente la première tranche des propos et confidences du jésuite ethnologue Germain Lemieux (1914-1958).

  • Cahiers Charlevoix 10: Études franco-ontariennes

    Cahiers Charlevoix 10: Études franco-ontariennes
    Cahiers Charlevoix 10: Études franco-ontariennes

    Ce dixième volume des Cahiers Charlevoix regroupe cinq études sur l’Ontario français, qui traitent du diocèse de Sault-Sainte-Marie dans le conflit franco-irlandais entre 1904 et 1934; des perspectives amoureuses et conjugales des jeunes du nord-est de l’Ontario; des aspects de l’histoire des Franco-Ontariens du Centre et du Sud-Ouest de 1970 à 2000; de l’art perdu de « faire des chansons » de la région du Détroit ainsi que des propos et confidences du jésuite ethnologue Germain Lemieux.

  • Cahiers Charlevoix 11: Études franco-ontariennes

    Cahiers Charlevoix 11: Études franco-ontariennes
    Cahiers Charlevoix 11: Études franco-ontariennes

    Jean-Pierre Pichette présente le troisième chapitre de « Germain Lemieux par lui-même », ce qui complète la série autobiographique du célèbre ethnologue (1914-2008) qui a oeuvré en Ontario français durant plus d’un demi-siècle. Tirées de la longue entrevue accordée à l’auteur en 1995, ces ultimes confidences du père Lemieux portent sur les genres de la littérature orale – conte et chanson – qu’il a privilégiés. Simon Laflamme examine la notion d’identité telle qu’elle se révèle dans les travaux des spécialistes des sciences humaines qui se sont penchés sur l’Ontario français. Après avoir mis en évidence des théories générales puis planté quelques balises historiques, il considère les travaux selon leur domaine d’analyse : l’éducation, la politique et le juridique, le genre, la famille, les médias, les arts et les sports. Au terme de cette recension, il met en lumière les deux thèses qui polarisent le discours : l’assimilation et l’hybridité. Yves Frenette propose un tour d’horizon de l’histoire sociale de la francophonie nordaméricaine, entre le départ de la France du continent, en 1763, et la Première Guerre mondiale. Divisé en deux périodes, ce long XIXe siècle « franco-américain » voit tout à la fois l’expansion et la contraction du fait français, à la mesure, d’une part, des migrations, et, d’autre part, de l’ascendance hégémonique de la langue anglaise. Julie Boissonneault pose son regard sur la fréquentation des établissements universitaires, elle se demande dans quelle langue les Franco-Ontariens font leur scolarité. Sont alors mises en jeu la langue maternelle et la langue de la scolarité à l’élémentaire et au secondaire comme vecteurs de leur motivation à étudier en français au palier supérieur. Ali Reguigui convient que s’il existe un nombre important de recherches portant sur la phonétique et la phonologie des emprunts intégrés et sur la manière dont les mots empruntés sont ajustés et reproduits selon les schèmes phonétiques de la langue receveuse, les études scrutant le traitement phonétique et prosodique de l’emprunt intégral en franco-ontarien font défaut. Il livre ici les prémices d’une enquête préliminaire sur la prosodie de l’emprunt. Michel Bock propose une analyse de la pensée politique du père oblat Georges Simard (1878- 1956), théologien et professeur à l’Université d’Ottawa pendant la première moitié du XXe siècle. Rattaché, à l’origine, à la faction nationaliste intransigeante des oblats canadiens-français, le père Simard changea son fusil d’épaule pour épouser d’abord le « bon-ententisme », puis le loyalisme, après que Rome fut intervenue pour condamner le nationalisme catholique à la fois en Ontario français, dans le contexte de la crise du Règlement 17, et en Europe. Fidèle à la pratique établie depuis le cinquième volume des Cahiers Charlevoix, ce onzième volume se termine par la « chronique » que notre confrère Marcel Bénéteau a préparée. On y trouvera rassemblés les nouvelles et les faits saillants relatifs aux activités professionnelles des membres de la Société Charlevoix et la liste des articles publiés par les membres de la Société des Dix.

Auteur

Jean-Pierre Pichette

Ethnologue et professeur titulaire, Jean-Pierre Pichette a enseigné la littérature orale au département de Folklore et ethnologie de l’Université de Sudbury (1981-2004) puis a occupé la chaire de recherche du Canada pour l’étude de l’oralité et des traditions populaires des francophonies minoritaires (Cofram) à l’Université Sainte-Anne, où il a dirigé le Centre acadien. Il est membre fondateur du Groupe de recherche en études acadiennes (Gréa) et de la Société Charlevoix

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