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Pourquoi y a-t-il plus de transgenres « fille vers garçon » que l’inverse ?

Pourquoi y a-t-il plus de transgenres « fille vers garçon » que l’inverse ?

DeChoses à Savoir SANTE


Pourquoi y a-t-il plus de transgenres « fille vers garçon » que l’inverse ?

DeChoses à Savoir SANTE

évaluations:
Longueur:
4 minutes
Sortie:
10 avr. 2023
Format:
Épisode de podcast

Description

Longtemps identifiée comme pathologique et recensée dans la CIM-10, classification internationale des maladies 10ème révision, sous le nom de transsexualité, la transidentité apparait dans la 11ème version de ladite classification sous le terme « incongruence de genre ». Les personnes concernées par cet état se sentent en décalage avec leur sexe biologique, et peuvent souffrir de dysphorie de genre lorsque les répercussions de ce décalage se font douloureusement sentir dans la vie quotidienne.
Grâce à la libération de la parole, à une meilleure compréhension des personnes transgenres par la société, de plus en plus de jeunes hommes et de jeunes femmes assument leur transidentité, jusqu’à se lancer dans des transitions physiques complètes. On remarque toutefois que le nombre de personnes qui souhaitent passer du genre féminin vers le genre masculin sont plus nombreuses que celles qui souhaitent faire la transition inverse, alors que ce n’était pas le cas auparavant. Comment s’explique cette différence ?
Des données scientifiques qui confortent l’impression générale
En septembre 2022, un important symposium organisé par la WPATH, World Professional Association for Transgender Health, a mis en lumière des révélations que les cliniciens en contact avec les jeunes transgenres avaient soupçonnées. Le nombre d’adolescents transgenres nés filles (AFAB) et effectuant une transition vers le genre masculin est plus élevé que le nombre d’adolescents transgenres nés garçons (AMAB) menant une transition vers le genre féminin.
La tendance n’a pas toujours été telle. Une clinique spécialisée de Londres a retracé le pourcentage de trans AFAB au fil des années. De 44% des personnes accueillies en 2009, il est passé à plus de 73% en 2018. Ces données sont confortées par celles d’une autre clinique spécialisée implantée à Amsterdam. D’une façon générale, et en s’appuyant sur des rapports publiés par la Suède ou le Canada au sujet des personnes transgenres, il apparait que les personnes les plus jeunes, de moins de 25 ans, sont davantage AFAB, tandis que les personnes les plus âgées sont davantage AMAB. Cette évolution s’explique surtout par le contexte sociétal.
La société a d’abord favorisé les femmes transgenres
Cela fait plusieurs décennies que l'assistance médicale à la transition féminisante existe. Dès les années 50, en s’appuyant sur des travaux menés dans les années 20 par l’allemand Magnus Hirschfeld, des médecins américains et français se sont attelés à la vaginoplastie, pour permettre à des personnes nées hommes de devenir biologiquement des femmes...
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Sortie:
10 avr. 2023
Format:
Épisode de podcast

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