Née en Asie, la méthode Kaizen, connue en France sous le nom d '"amélioration continue", vise à améliorer les conditions de travail de façon graduelle et sans rupture brutale.

Un changement progressif et sans rupture

"Kaizen" vient de deux mots japonais qui, en gros, signifient "changement" et "meilleur" ou, tout simplement, "zen". Il s'agit donc bien d'obtenir un perfectionnement des conditions de travail.

Mais cette amélioration doit se faire sur le long terme, par un processus continu.
Un tel changement doit être progressif et se faire dans la douceur. Il n'est donc pas question, ici, de réformes brutales, qui chamboulent les habitudes de travail.

Au contraire, ce changement graduel dépend de petites actions simples et concrètes.
De ce fait, leur mise en œuvre est facile et n'augmente pas le budget de l'entreprise.

Mais il demande l'adhésion de tous les employés, qui sont d'ailleurs invités à faire part de leurs idées pour améliorer les conditions de travail. Car le "Kaizen" ne peut réussir que grâce à un véritable changement de l'état d'esprit du personnel.

Une méthode fondée sur des valeurs

Le "kaizen", c'est d'abord la volonté de transformer l'environnement de l'entreprise, pour le rendre plus propice au travail. La méthode utilisée pour y parvenir est fondée sur ce que le Kaizen appelle les 5S. Chacune de ces lettres a en effet un sens bien précis dans la langue japonaise.

Ainsi, l'un insiste sur le recyclage et le tri, alors qu'un autre vise l'hygiène et le propreté et qu'un troisième privilégie le rangement ou le classement. La rigueur, la hiérarchisation des tâches ou, tout simplement, le ménage, sont d'autres valeurs contenues dans ces 5S.

Toutes ces action représentent en tous cas le socle sur lequel s'appuie la méthode Kaizen. Sa mise en place doit être organisée de manière rigoureuse et faire l'objet de contrôles réguliers, qui permettent de mesurer les progrès accomplis.

Le Kaizen préconise également de rechercher la cause profonde d'un problème avant d'essayer de le résoudre. Pour les concepteurs de cette méthode, ces problèmes doivent être considérés, non pas comme des éléments négatifs, mais comme des opportunités de changement.
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