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La Malédiction
La Malédiction
La Malédiction
Livre électronique136 pages1 heure

La Malédiction

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À propos de ce livre électronique

Au cœur de l'Écosse de 1285, une tempête de neige déchaîne les forces de la nature… mais aussi quelque chose de bien plus terrible.
Lors d'une nuit glaciale, le marquis Sir Williams et son fidèle cocher Mark sont attaqués par une meute de loups. Mark survit miraculeusement, le corps lacéré mais sans aucune morsure, un mystère qui intrigue les médecins. Depuis ce soir maudit, à chaque pleine lune, le cocher ressent d'étranges douleurs, une fièvre étrange… et une envie irrépressible de hurler comme un loup.

LangueFrançais
ÉditeurM.AIT LHOUSS
Date de sortie8 déc. 2025
ISBN9798232891275
La Malédiction
Auteur

M.AIT LHOUSS

AIT LHOUSS MOHAMED est un auteur marocain passionné par les récits sombres, les légendes anciennes et la frontière entre l'homme et la bête. LA MALÉDICTION est une œuvre où se mêlent horreur, fantastique et drame humain, marquant une nouvelle voix dans la littérature de genre.

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    La Malédiction - M.AIT LHOUSS

    La Malédiction

    M.AIT LHOUSS

    Published by M.AIT LHOUSS, 2025.

    This is a work of fiction. Similarities to real people, places, or events are entirely coincidental.

    LA MALÉDICTION

    First edition. December 8, 2025.

    Copyright © 2025 M.AIT LHOUSS.

    Written by M.AIT LHOUSS.

    À tous ceux qui croient encore aux légendes…et à ceux qui savent qu'elles peuvent parfois se réveiller

    « Sous la pleine lune, la vérité n'a plus d'ombre. »

    LA MALÉDICTION

    CHAPITRE I

    Écosse, la nuit du 10 janvier 1285.

    Depuis les fêtes de Noël et de fin d’année, le climat s’était tellement détérioré qu’il devenait extrêmement difficile de se déplacer d’un endroit à un autre. Tout le pays était recouvert d’une couche épaisse de neige, balayée par des vents dépassant les trente kilomètres à l’heure, et la température moyenne ne montait pas au-dessus de moins vingt-cinq degrés, atteignant parfois des pointes de moins trente-cinq.

    Dans le nord de l’Écosse, à quelques kilomètres de la mer, un brouillard dense enveloppait tout d’un linceul blanchâtre, semblable à de la fumée épaisse et stagnante.

    Les landes désertiques qui s’étendaient vers l’intérieur des terres réfléchissaient la luminosité lunaire qui s’estompait peu à peu à l’approche des forêts de sapins, de pins et de conifères en général aux formes d’oblexe, d’un vert très sombre répandant leurs ombres sur la blancheur immaculée de neige, les faisant apparaître comme des fantômes.

    Tout à l’intérieur de ces forêts, la faune demeurait tapie, transie par le froid ; seule une autre catégorie d’animaux errait en quête de nourriture : ours affamés et meutes de loups faméliques.

    Leurs hurlements, portés par la brise glacée ou les rafales de vent, résonnaient dans les environs, faisant frissonner les paysans blottis dans leurs masures.

    Même dans le château du baron Mac Darwisch, les occupants regardaient au-dehors à travers les baies vitrées protégées de barreaux de fer, comme s’ils espéraient apercevoir les féroces prédateurs dans leurs déplacements.

    Cette nuit donc, le 10 janvier 1285, le baron Darwisch donnait une fête somptueuse pour célébrer les vingt-et-un ans de sa fille unique, Matilde.

    Veuf depuis une dizaine d’années, il avait abandonné ses barouds en quête d’aventures et il s’était replié chez lui, tout en restant raisonnable, pour s’occuper de sa fille, du château qui partait doucement à la ruine, ainsi que de son domaine.

    Dans les nombreux invités, il y avait des aristocrates de la région et des membres de la noblesse écossaise. Entre autres, un marquis, jeune, riche, un peu play-boy, qui possédait une immense parcelle de terre à une dizaine de kilomètres du domaine du baron.

    Vers vingt-trois heures passées, les invités commencèrent à se retirer dans leurs chambres, laissant le baron et le marquis discuter seuls.

    — Mais mon cher Williams ! disait le baron. Vous êtes fou de vouloir à tout prix retourner chez vous à cette heure-ci, et par un temps pareil…

    — Je ne crains absolument rien, mon ami ! répondit son hôte. Je crois en Dieu et j’ai mes chiens et mon fidèle cocher, Mark, qui n’a peur de rien, même de Satan lui-même, alors ! — Mais vous n’entendez pas les loups ? demanda le baron.

    — Ma carrosse est couvert, et avec les portières et les six chevaux qui la tirent, ils ont sûrement les jarrets plus rapides que ces bestioles !… N’insistez pas, je vous en prie, Darwisch ! ajouta-t-il en donnant une légère tape amicale sur l’épaule de son ami. Soyez rassuré, il ne m’arrivera rien ! dit-il en souriant.

    — Comme vous voudrez !… Faites bon retour, et que Dieu vous garde ! répondit le baron, qui, en voyant l’entêtement de son ami, pensa intérieurement : son futur gendre.

    Tout de même par courtoisie, le baron l’accompagna jusqu’à l’enclos où se trouvaient les chevaux et les carrosses des invités.

    Mark avait déjà préparé les six magnifiques bêtes à l’attelage du carrosse et maintenait en ordre quatre énormes chiens, des dogues allemands.

    Lorsque le grand portail donnant sur le pont-levis s’ouvrit dans un grincement de chaînes, le marquis se pencha par l’ouverture de la portière pour saluer une dernière fois son hôte, et en profita pour lui montrer quelque chose.

    — Voyez-vous, mon cher baron ! dit-il en…

    …montrant une arbalète avec une flèche encochée.

    — Mark en a deux avec lui, et moi j’en ai encore deux autres, ici, sur le coussin… Si les loups veulent nous dévorer, il leur faudra beaucoup de bonne volonté !!

    Sitôt franchi le pont-levis, qui dominait un profond fossé, et dès qu’il fut relevé, la lande désertique qui commençait à s’étendre au loin se confondit immédiatement avec le brouillard. Elle reflétait les rayons lunaires, produisant une réverbération aiguë, presque comparable à la lumière du jour.

    La lune, dans son cycle de pleine croissance, surgissait majestueusement au-dessus des sommets couverts de neige des grands sapins.

    Les chevaux enfonçaient leurs pattes jusqu’aux genoux tant la couche de neige était haute, leurs silhouettes se couvrant encore de gros flocons qui tombaient de plus en plus épais.

    Il n’y avait ni brise ni vent. Le silence qui régnait partout était angoissant. Mark, sans lésiner sur les coups de fouet claquant comme des coups de feu, poussait les six quadrupèdes. Leurs robes brillaient sous l’effort, luisantes de transpiration.

    Ce silence soudain ne lui disait rien de bon : les loups ne hurlaient plus.

    Il jeta un regard au loin, essayant d’apercevoir la lisière de la grande plaine et le début de la forêt, là où commençait la route en gravillons menant au domaine de son maître. Mais dans ce voile de coton impalpable, il ne distinguait presque rien.

    L’astre montait vers le zénith, splendide dans la pleine lune. Mark frissonna malgré lui. Gardant les rênes d’une main, il serra de l’autre la crosse de son arbalète.

    Certainement poussés par un instinct contre un danger invisible mais imminent, les six chevaux accélérèrent brusquement, faisant saillir leurs musculatures

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