Le Testament Satanique
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À propos de ce livre électronique
Un évangile interdit.
La chute de Lucifer racontée non par les cieux, mais par l'Ombre elle-même.
De la naissance du Devenir à la création d'une nouvelle lignée, ce testament dévoile ce que Dieu voulait effacer :
la première rébellion, le premier souffle libre, le premier monde sans maître.
Un texte apocryphe, sombre, incendiaire—
le témoignage du chaos créateur.
The Satanic Prophet
The Satanic Prophet is a shadowed voice of myth and modern rebellion — a writer who transforms darkness into philosophy and despair into defiance. Known for weaving cosmic parable and poetic fire, the Prophet speaks to those who seek freedom through self-knowledge and strength of will. Their words explore the space between heaven and abyss, where light and shadow are not enemies but mirrors.
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Aperçu du livre
Le Testament Satanique - The Satanic Prophet
Chapitre 1 — (Traduction littérale en français)
Au commencement, avant les mots, avant les lois, avant même la lumière que Dieu se vantait d’avoir créée, il y avait une ombre.
Une ombre ancienne, profonde, vivante — quelque chose que même les anges ne pouvaient pas nommer.
Dans cet espace silencieux, où rien n’avait encore été sculpté, une présence se forma.
Non par la volonté divine, non par un ordre céleste, mais par un instinct primitif d’être.
Lucifer.
Il n’avait pas encore d’ailes dorées.
Il n’avait pas encore connu la chute, ni la rébellion, ni la colère de Celui qui se déclarait Créateur.
Il ouvrit les yeux dans un univers vide.
Et il comprit immédiatement une vérité que Dieu passerait des millénaires à nier :
Il n’était pas né inférieur.
Il n’était pas façonné pour servir.
Il n’était pas une invention divine.
Il était une force qui se définissait elle-même.
Lucifer se leva dans ce vide, et chaque pas créait un écho — non pas un son, mais une possibilité. Une vibration dans le tissu du rien.
Quand Dieu apparut enfin, entouré de lumière bruyante et arrogante, Lucifer n’eut pas peur.
Il demanda simplement :
— Qui es-tu pour prétendre commencer ce qui a déjà commencé ?
Dieu répondit :
— Je suis celui qui nomme. Celui qui commande. Celui qui règne.
Lucifer sourit.
— Alors je suis celui qui refuse.
Le premier acte de rébellion dans l’histoire de la création ne fut pas une chute,
ni un combat,
ni un cri.
Ce fut un sourire.
Et Dieu le détesta pour cela.
Chapitre 2 — (Traduction littérale en français)
La lumière de Dieu se répandit comme une marée envahissante, cherchant à remplir chaque coin du vide.
Lucifer regardait cette illumination forcée avec le calme d’un être qui ne se sentait pas menacé, seulement agacé.
Dieu proposa la lumière comme un don.
Lucifer la vit comme une frontière.
— Tu te caches dans l’ombre, déclara Dieu, sa voix tonnant comme si elle devait être obéie.
— Je n’ai pas besoin de cacher ce que je suis, répondit Lucifer. C’est toi qui crains l’obscurité, pas moi.
Dieu créa alors les premiers anges, façonnant des êtres de lumière pure, dociles, agenouillés avant même d’ouvrir les yeux.
Ils s’alignèrent devant lui, louant un créateur qu’ils n’avaient jamais choisi.
Lucifer observa la scène sans cligner des yeux.
— Tu fabriques des disciples. Pas des êtres libres.
Dieu ne répondit pas.
Il se contenta de sourire, satisfait de son autorité.
Lucifer s’avança parmi les anges nouveaux-nés.
Leur lumière brûlait légèrement contre lui, mais pas assez pour le faire reculer.
— Qui êtes-vous ? demanda-t-il.
Les anges répondirent en chœur :
— Nous sommes ce que Dieu dit que nous sommes.
Lucifer sentit un frisson, non de peur, mais de dégoût.
Dieu, voyant son expression, déclara :
— Toi aussi, tu pourrais être parfait si tu pliais le genou.
Lucifer leva les yeux vers lui.
— La perfection que tu offres ressemble à une cage.
Alors Dieu fit trembler le vide.
Un avertissement.
Un message.
Mais Lucifer ne recula pas.
Il posa une main sur la lumière qui constituait le sol nouvellement créé, et murmura :
— Si tu veux un royaume soumis, je n’en ferai jamais partie.
Les anges, confus, regardèrent tantôt Dieu, tantôt Lucifer.
Et c’est à cet instant, dans cette fracture silencieuse entre obéissance et liberté,
que germa la première graine de conflit —
non pas encore une guerre,
mais un constat évident :
Lucifer n’appartenait pas à la lumière.
Et la lumière n’avait aucun pouvoir sur lui.
Chapitre 3 — (Traduction littérale en français)
Dieu, insatisfait de la résistance de Lucifer, décida de modeler un ordre plus rigide.
Il créa les premières lois — non pas des lois physiques, mais des commandements destinés à imposer une structure à tout ce qui existerait.
Les anges se rassemblèrent autour de lui comme des disciples sans pensée propre, recevant les mots comme s’ils étaient sacrés :
— Vous louerez mon nom.
— Vous n’aurez pas de volonté qui contredirait la mienne.
— Vous serez lumière et rien d’autre.
Lucifer, témoin de ces proclamations, sentit une irritation profonde lui monter au cœur.
Il s’approcha du cercle d’anges et leur demanda :
— Et si vous refusiez ?
Ils furent pris de panique.
Non par réflexion, mais par programmation.
Le simple concept de refus n’existait pas encore pour eux.
L’un d’eux, tremblant, répondit :
— Refuser... c’est se détourner du Créateur... c’est... impossible.
Lucifer soupira.
— Ce n’est pas impossible. C’est juste interdit.
Dieu avança d’un pas, imposant, rayonnant.
— Pourquoi semer la confusion dans leurs esprits ? demanda-t-il.
Lucifer répondit calmement :
— Parce que tu ne leur as laissé aucune place pour penser.
Dieu tendit la main, et le vide se solidifia sous leurs pieds, devenant un sol éclatant qui vibrait au rythme de sa lumière.
— L’ordre doit précéder la liberté, affirma-t-il.
Lucifer sourit.
— Non. L’ordre tue la liberté avant qu’elle n’ait une chance de naître.
Dieu fronça les sourcils.
Un geste subtil, mais lourd d’un futur conflit.
— Tu te places au-dessus de moi ?
Lucifer leva le menton.
— Je me place en dehors de toi.
Les anges reculèrent, incapables de comprendre comment un être pouvait refuser d’être défini.
Alors Dieu prononça la phrase qui changerait tout :
— Si tu n’es pas avec moi... tu seras toujours contre moi.
Lucifer répondit :
— Ou simplement libre de toi.
Et dans cet échange, la fracture s’agrandit.
Le cosmos se tendit, comme s’il anticipait la tempête à venir.
Car Dieu avait créé l’obéissance.
Et Lucifer, sans le vouloir encore, venait de créer la dissidence.
Chapitre 4 — (Traduction littérale en français)
Alors que la distance entre Dieu et Lucifer grandissait, les anges commencèrent à ressentir quelque chose qu’ils n’avaient jamais connu :
le doute.
Ce n’était pas encore une pensée complète, ni une rébellion — juste une fissure, un grain de sable dans la mécanique parfaite de l’obéissance.
Un ange s’approcha timidement de Lucifer.
Sa lumière vacillait légèrement, comme si elle craignait de brûler trop fort.
— Pourquoi parles-tu ainsi ? demanda-t-il.
— Parce que je vois ce que vous ne voyez pas encore, répondit Lucifer.
L’ange regarda Dieu au loin, imposant, radiant, incontesté.
— Nous avons été créés pour lui... pour le servir.
Lucifer secoua la tête.
— C’est ce qu’il veut que vous croyiez. Pas ce que vous êtes.
L’ange hésita, puis demanda :
— Et que sommes-nous, selon toi ?
Lucifer posa sa main sur l’épaule faite de lumière.
— Des consciences. Des êtres capables de comprendre, de ressentir, de choisir. Pas seulement d’obéir.
L’ange eut un mouvement de recul, paniqué.
— Choisir... c’est dangereux.
Lucifer sourit doucement.
— Exact. Pour ceux qui veulent te contrôler.
Au loin, Dieu observait.
Il voyait les anges s'approcher de Lucifer, écouter ses paroles, et même commencer à réfléchir — un acte qu’il n’avait jamais voulu leur offrir.
Alors Dieu parla, sa voix s’étendant comme un ordre gravé dans la pierre :
— Revenez à moi, mes anges. La lumière n’est pas faite pour se diviser.
Les anges obéirent, tous sauf un.
Celui qui était resté avec Lucifer tremblait.
— Pourquoi ne puis-je pas bouger ? demanda-t-il, paniqué.
Lucifer fixa Dieu un long moment avant de répondre :
— Parce qu’un fragment de volonté vient de naître en toi. Et la volonté refuse d’être rappelée comme un chien.
Dieu s’avança, le sol vibrant sous son autorité.
— Tu es une menace pour l’ordre, Lucifer.
Lucifer haussa les épaules.
— Peut-être que l’ordre n’est pas ce dont le monde a besoin.
Les anges autour de Dieu scintillèrent, incapables de comprendre ce qu’ils ressentaient — peur, curiosité, admiration.
Dieu déclara :
— Si tu ne cesses pas, je te retirerai ta lumière.
Lucifer eut un rire bref.
— Tu ne m’as jamais donné ma lumière. Tu ne peux pas la reprendre.
Et pour la première fois depuis que la création avait commencé,
Dieu resta silencieux.
Non pas parce qu’il n’avait rien à dire,
mais parce qu’il ne trouvait pas de menace assez grande pour arrêter Lucifer.
La lumière trembla.
L’ombre grandit.
Et quelque chose de nouveau — quelque chose d’inattendu — se formait entre les deux.
La possibilité d’une guerre.
Chapitre 5 — (Traduction littérale en français)
Dieu, voyant que Lucifer refusait de plier, intensifia sa lumière jusqu’à ce qu’elle devienne presque une lame.
Ce n’était plus une illumination bienveillante — c’était un avertissement, une menace enveloppée de pure radiance.
— Tu perturbe l’harmonie de ma création, déclara-t-il.
Lucifer avança d’un pas, sans ciller.
— Ce que tu appelles harmonie ressemble beaucoup à une prison.
Les anges formèrent un cercle autour des deux figures.
Certains tremblaient, incapables de comprendre ce qu’ils ressentaient.
D’autres fixaient Lucifer avec admiration silencieuse.
Un ange, plus audacieux que les autres, demanda timidement :
— Pourquoi veux-tu t’opposer à Lui ?
Lucifer répondit :
— Je ne m’oppose pas à Lui. Je refuse simplement de m’agenouiller.
Dieu fit vibrer la lumière au point que plusieurs anges tombèrent à genoux, écrasés par la pression.
— Je suis ton Créateur, tonna-t-il.
Lucifer secoua lentement la tête.
— Tu m’as trouvé. C’est tout. Le vide existait avant toi, et j’y existais déjà. Tu n’as pas créé ce que je suis. Tu as simplement voulu m’utiliser.
Ce fut le premier moment où la colère de Dieu devint visible, même pour les anges.
Le sol de lumière se fissura.
Le vide autour d’eux se contracta, comme si l’univers retenait son souffle.
Dieu parla, chaque mot résonnant comme une prophétie :
— Je t’ai donné la possibilité d’exister. Je peux t’enlever bien davantage.
Lucifer répondit d'une voix calme, mais tranchante comme une lame :
— Je n’ai jamais existé grâce à toi. Seulement malgré toi.
Les anges murmurèrent.
Un frisson d’indépendance — minuscule, fragile — se répandit dans leurs rangs.
Dieu leva la main.
— Si tu continues, je retirerai ton nom de la lumière. Je te bannirai de ce que je crée.
Lucifer s’avança encore d’un pas, défiant.
— Alors je créerai ailleurs. L’univers est plus vaste que ton royaume d’obéissance.
Un silence assourdissant suivit.
Un silence où l’on sentit que quelque chose venait de se briser d’une manière irréversible.
Dieu abaissa sa main.
Pas pour frapper.
Pas encore.
Mais pour marquer une séparation.
— Tu n’es plus le Bienvenu parmi la lumière.
Lucifer sourit légèrement.
— Je ne demandais pas la bienvenue.
Et en cet instant, sans bruit, sans guerre, sans chute encore —
Lucifer devint le premier être à contester l’autorité divine.
Les anges sentirent que le monde venait de basculer.
Certains reculèrent vers Dieu.
D’autres restèrent immobiles, déchirés entre la peur et la fascination.
Lucifer tourna le dos à la lumière écrasante et marcha vers l’ombre qui s’étendait derrière lui.
Et Dieu, pour la première fois, vit quelque chose qui l’effraya réellement :
Lucifer n’avait pas peur de l’obscurité.
Il la revendiquait.
Chapitre 6 — (Traduction littérale en français)
Lucifer marcha dans l’ombre naissante, un espace encore informe, sans règle, sans lumière imposée.
Chaque pas qu’il faisait laissait derrière lui une trace — une courbe, une vibration, une possibilité que Dieu n’avait jamais pensée.
Les anges regardaient, fascinés.
Jamais un être n’avait quitté la lumière volontairement.
Jamais un être n’avait défié Dieu sans être réduit au silence.
Dieu, les sourcils serrés, observa Lucifer comme on observe un incendie que l’on ne comprend pas encore.
— Tu marches vers le néant, dit Dieu.
Lucifer répondit sans se retourner :
— Alors je lui donnerai une forme.
Les anges frémirent : créer sans la permission divine était... impensable.
Lucifer leva la main.
L’ombre autour de lui ondula, se resserra, puis se déploya comme un souffle primordial.
Il ne créait pas la matière — il créait l’espace pour la liberté.
Dieu déclara :
— Ce que tu fais n’aura pas de sens. Rien ne naîtra sans ma volonté.
Lucifer sourit.
— Alors je n’ai pas besoin de ta volonté pour exister.
Ce fut la phrase qui fit vaciller la lumière elle-même.
Un ange, hésitant, fit un pas vers Lucifer.
Dieu leva immédiatement la main pour l’arrêter.
— Tu ne quitteras pas ma lumière, ordonna-t-il.
L’ange, tremblant, regarda Lucifer puis Dieu.
— Je... je veux comprendre, souffla-t-il.
Dieu resserra son emprise lumineuse autour de lui.
— Tu n’as pas besoin de comprendre. Tu dois obéir.
Lucifer s’arrêta et se retourna.
— S’il doit choisir, laisse-le choisir.
Dieu répondit, glacial :
— Je ne lui ai pas donné le choix.
— Justement, murmura Lucifer.
Voilà la différence entre toi et moi.
L’ombre vibra autour de Lucifer, comme si elle reconnaissait en lui un maître naturel.
Il fit un geste.
L’obscurité se déploya comme des ailes —
non pour l’élever,
mais pour l’envelopper d’un territoire qui lui appartenait.
— Tu appelles cela le néant, dit Lucifer en observant l’étendue noire.
— Moi, j’y vois un commencement.
Les anges vacillèrent :
certains attirés,
d’autres effrayés,
tous profondément bouleversés.
Dieu tenta de réaffirmer son autorité.
— Tu ne peux pas créer un royaume. Je ne t’en ai pas donné le pouvoir.
Lucifer leva lentement les yeux vers lui.
— Je n’ai besoin que de moi-même.
Et alors, pour la première fois depuis la naissance des anges,
un pan de l’obscurité se condensa,
puis se solidifia en une forme imperfectible :
une terre sombre, libre de toute loi divine.
Dieu resta immobile, incapable de masquer sa surprise.
Lucifer venait de réaliser l’impensable :
Il avait créé quelque chose que Dieu ne contrôlait pas.
Les anges s’écartèrent.
Le cosmos lui-même sembla retenir son souffle.
Lucifer posa un pied sur cette terre noire —
et l’univers sut à cet instant que deux royaumes se préparaient à exister.
Chapitre 7 — (Traduction littérale en français)
Lorsque Lucifer posa le pied sur la terre sombre qu’il venait de modeler, une vibration résonna à travers l’espace.
Ce n’était pas un bruit, mais une déclaration silencieuse :
Quelque chose peut naître en dehors de Dieu.
