En maillot de bain: Histoires Érotiques Gay de Sexe Explicite

Par Manuel García

Les nouvelles de Manuel García sont des étés prolongés : fenêtres ouvertes, draps froissés, sel sur la langue. On y retrouve la découverte, la fragilité assumée, le regard qui déshabille avant le mot, et la passion qui s’invite à table.

En maillot de bain met face à face un étudiant de vingt ans et le père de son ami, coach au torse large, barbe impeccable, « un simple slip blanc comme une provocation en plein midi ». À la cuisine, la chaleur soulève plus que les arômes : un sourire, une remarque innocente, une blague trop appuyée sur « la saucisse »—et soudain, les phrases ont une seconde peau. Entre rigueur des habitudes et audace du moment, quelque chose cède, doucement. Il suffit d’un plat spécial, d’un t-shirt qu’on enfile trop tard, d’un regard qui ne sait plus se retenir. Et le jour, d’un coup, bascule du côté du soir.

• Langue: Français
• Éditeur: Publishdrive
• Date de sortie: 21 nov. 2025
• ISBN: 3384760832

Aperçu du livre

Imprint

@ 2025 Manuel García

Photo de couverture : Canva

Impression et distribution pour le compte de l'auteur :

tredition GmbH, Heinz-Beusen-Stieg 5, 22926 Ahrensburg, Allemagne.

L'œuvre, y compris ses parties, est protégée par le droit d'auteur. L'auteur est responsable de son contenu.

Toute utilisation sans l'autorisation de l'auteur est interdite. La publication et la distribution sont effectuées sur ordre de l'auteur, qui peut être contacté à l'adresse suivante : Manuel Garcia, Nordstrasse 5, 99427 Weimar, Allemagne.

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En maillot de bain blanc

Un plaisir au sommet

Une petite partie de jambes en l'air sur la plage

Remerciements

En maillot de bain blanc

C'est arrivé quand j'étais à l'université, à l'époque j'avais vingt ans, je vivais encore chez mes parents, mais je cherchais un emploi pour devenir indépendant. Pour économiser sur les transports en commun, je profitais souvent des trajets proposés par mon ami Adriano, dans la voiture de son père, M. Anthony, qui venait toujours du travail dans un quartier voisin pour nous emmener à Leblon, où nous vivions.

À l'époque, le père de mon ami devait avoir environ quarante ans, ce qui ne se voyait pas vraiment, car en tant que coach sportif, M. Anthony s'entraînait régulièrement dans la salle de sport dont il était également membre. Il arrivait donc toujours à la porte de l'université avec son t-shirt trempé de sueur, vêtu d'un short de sport, de baskets et de lunettes de soleil qui mettaient en valeur sa barbe bien taillée. C'était un homme en pleine forme. Il avait un torse large à faire pâlir d'envie n'importe quel bodybuilder, des muscles saillants avec des veines apparentes, et un accent carioca un peu malicieux qui laissait tout le monde sous le charme.

Anthony était sans aucun doute un homme très séduisant, c'était indéniable, et chaque fois que je le voyais s'arrêter pour nous prendre devant le bâtiment, cela me rappelait l'époque où il venait aux réunions de famille avec son ex-femme, dont il était séparé depuis quelques années. À l'époque, j'étais déjà assez éblouie par ce grand gaillard aux yeux verts profonds, et maintenant que mon esprit avait mûri et que je comprenais ce qui était vraiment bon, voir Seu Anthony là, presque tous les jours, était comme un tonique pour le moral.

Adriano ne lui ressemblait pas beaucoup. Bien qu'il ait les mêmes yeux verts clairs, il tenait davantage de sa mère. Brun clair, de ma taille, il avait un corps tout aussi athlétique. Nous avions le même âge et, lors de la séparation, il avait préféré rester avec son père, auquel il était plus attaché. Sa mère s'était rapidement trouvé un nouveau mari t ne vivait plus au Brésil, ayant déménagé en Argentine un peu plus d'un an auparavant. Mais trêve de descriptions, passons aux événements.

C'était un samedi matin, alors que nous étions submergés de travail en retard, Adriano et moi avons décidé de mettre de l'ordre dans son appartement pour la nouvelle semaine qui allait commencer. En arrivant là-bas, j'ai sonné à la porte et il m'a ouvert en souriant et m'a fait entrer. C'est à ce moment-là que je me suis tourné vers la cuisine et que j'ai été surpris de voir le large dos de son Anthony tout près, appuyé contre l'évier, complètement à l'aise, vêtu uniquement d'un maillot de bain blanc qui soulignait ses courbes.

La cuisine était séparée du salon, et dès qu'il m'a entendu entrer, il s'est retourné, une planche à découper à la main, et je n'ai pas pu m'empêcher de le regarder de haut en bas, m'arrêtant quelques instants sur le volume placé sur le côté, dans ce maillot de bain coquin et si blanc.

Il cuisinait pour nous deux, et voyant que je rougissais, il m'adressa un large sourire, quitta le comptoir qui nous cachait la vue et vint se poster près du canapé pour me saluer.

— Rafael. Toi ici ?

Je lui ai souri, essayant de dissimuler mon embarras