Les Barbus qui aiment les Barbus: Histoires Érotiques Gay de Sexe Explicite

Par Manuel García

Sous la plume assumée de Manuel García, les désirs masculins prennent corps dans des récits où la barbe, le regard et la fragilité deviennent des territoires de fascination. Ici, les hommes se dénudent d’abord dans leurs hésitations, leurs écrans lumineux, leurs solitudes habitées, avant de se frôler pour de vrai. La collection explore ces instants suspendus où l’on ose écrire, répondre, se montrer, trembler.

Dans Les Barbus qui aiment les Barbus, un jeune homme sans barbe, obsédé par ces visages ombrés qu’il n’a jamais pu porter, rejoint un groupe en ligne et reste longtemps silencieux, à observer, désirer, rêver. Jusqu’au message d’un inconnu à la barbe parfaite : « Je te trouve très mignon. On peut parler ? » Leur rencontre renverse les rôles, confronte fantasme et réalité, force à s’aimer sans filtre. Au creux d’une nuque rasée, une barbe posée peut tout changer — et ne plus jamais s’oublier.

• Langue: Français
• Éditeur: Publishdrive
• Date de sortie: 17 nov. 2025
• ISBN: 3384757181

Aperçu du livre

Imprint

@ 2025 Manuel García

Photo de couverture : Canva

Impression et distribution pour le compte de l'auteur :

tredition GmbH, Heinz-Beusen-Stieg 5, 22926 Ahrensburg, Allemagne.

L'œuvre, y compris ses parties, est protégée par le droit d'auteur. L'auteur est responsable de son contenu.

Toute utilisation sans l'autorisation de l'auteur est interdite. La publication et la distribution sont effectuées sur ordre de l'auteur, qui peut être contacté à l'adresse suivante : Manuel Garcia, Nordstrasse 5, 99427 Weimar, Allemagne.

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LE MÉCANICIEN MUSCLÉ

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LE PETIT ALLEMAND BARBU DU SEX-SHOP

LES BARBUS QUI AIMENT LES BARBUS

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Remerciements

LE MÉCANICIEN MUSCLÉ

Non, ça ne pouvait pas m'arriver à moi ! Bon sang ! J'avais plein de choses à faire ce vendredi ensoleillé et lui, tout serviable, m'expliquait les détails d'un truc que je n'avais jamais pris la peine de comprendre.

« Vous voyez cette pièce là-bas ? » dit-il en essuyant la sueur de son visage d'une main.

« Oui, je la vois », répondis-je en feignant un peu d'intérêt.

« Eh bien, elle est responsable de l'allumage de votre voiture. C'est la pièce qui démarre le véhicule. Elle est actionnée par celle-ci. Vous voyez ?

– Oui, continuez... » Je commençais à m'impatienter et j'étais très préoccupé par la réunion que j'avais dans une heure.

« Comme cette pièce ne répond pas, je ne peux pas réparer votre voiture pour l'instant. Je vais devoir l'emmener au garage.

– Quoi ? Vous plaisantez ? – J'étais vraiment indigné. Il avait mis une heure pour arriver, une demi-heure pour analyser et une autre demi-heure pour m'expliquer chaque détail inutile expliquant pourquoi ma voiture était tombée en panne, pour ensuite me dire qu'il n'allait pas résoudre mon problème ? – Non, monsieur Osmar, c'est bien votre nom, n'est-ce pas ? Je n'ai pas le temps pour ça maintenant, je dois me rendre à une réunion importante dans quelques instants. Vous devez trouver une solution, s'il vous plaît ! Je paie tellement cher l'assurance de cette voiture ! Je n'ai jamais eu besoin d'utiliser les services de mécanicien inclus dans le forfait, et maintenant que j'en ai le plus besoin, vous ne pouvez pas m'aider ? Trouvez une solution, s'il vous plaît ! – J'étais toujours inquiet.

– J'aimerais beaucoup pouvoir vous aider, jeune homme. D'autant plus que vous avez l'âge de mon fils aîné, et lui aussi se promène toujours tiré à quatre épingles, en costume-cravate. Mais dans ce cas, je ne peux rien faire. Je suis désolé !

– D'accord, très bien, monsieur Osmar. Rien ne s'est passé comme prévu aujourd'hui ! Je vais appeler l'entreprise et annuler la réunion. Je ne peux pas laisser mon voiture ici toute seule et y aller. En fait, je pourrais. Mais peu importe. Je vais reporter la réunion à lundi. Pensez-vous pouvoir la réparer aujourd'hui dans votre atelier ?

– Écoutez, j'ai d'autres voitures qui attendent leur tour. Je vais demander à mon associé, Agnaldo, de jeter un œil, et on verra ce qu'on peut faire, d'accord ? Ne vous inquiétez pas, c'est tout près d'ici.

– D'accord... ai-je répondu, un peu déçu ; après tout, je n'avais pas vraiment le choix. C'était ça ou ça.

Le garage était juste à côté de la maison de M. Osmar. Il nous a fallu environ 15 minutes pour y arriver. En chemin, il m'a dit qu'il travaillait pour plusieurs compagnies d'assurance, et pas seulement la mienne. Cela expliquait pourquoi le garage était si simple, comparé au montant élevé que je payais pour mon assurance. Mais bon, d'après ce que j'ai compris, presque toutes les compagnies d'assurance concluent ce genre d'accords commerciaux, et ce que je voulais le plus à ce moment-là, c'était que mon problème soit résolu.

« Nous sommes arrivés ! C'est ici. Vous voyez ce gros bonhomme là-bas ? C'est Agnaldo, mon associé. » Il a pointé du doigt tout en garant la dépanneuse avec ma voiture juste devant l'atelier.

Et ce type était vraiment grand ! Il n'était pas très gros, en fait, c'était un homme grand et très grand, qui avait probablement fait beaucoup de musculation, puis arrêté et commencé à prendre un peu de poids. Comme il était brun, avait le crâne rasé, une barbichette et était déjà un peu âgé, il attirait beaucoup l'attention.

– Bonjour, Agnaldo ! J'espère que vous pourrez m'aider ! – Je l'ai salué dès que je suis sorti de la voiture.

« À votre service, patron ! » répondit-il d'une voix grave en me serrant la main. « Qu'est-ce qui est arrivé à cette voiture ? » demanda-t-il ensuite à Osmar.

Osmar lui a expliqué tout le problème d'allumage, lui a montré les détails à l'intérieur et lui a demandé s'il pouvait réparer l e immédiatement. Agnaldo s'est gratté la tête et a répondu que non, qu'il avait plusieurs voitures à réparer et à livrer cet après-midi-là. Et qu'elles étaient toutes déjà programmées. C'est à ce moment-là que je suis intervenu.

« S'il te plaît, aide-nous ! Ça ne doit pas être grand-chose, Agnaldo. Ce doit être juste un fil ou un mauvais contact. Trouve une solution, s'il te plaît ! Osmar t'aidera, n'est-ce pas, Osmar ?

– Impossible, mon garçon. Je viens de recevoir un autre appel d'urgence sur mon portable et je dois y aller. Je te laisse ici avec Agnaldo et il décidera quoi faire, d'accord ?

Osmar, très attentif à son travail, a noté mes coordonnées, est monté dans sa dépanneuse et est parti, presque au moment où Agnaldo a posé sa main lourde sur mon épaule et m'a appelé à l'intérieur de l'atelier.

– Viens ici, mon garçon. Je vais voir ce que je peux faire pour toi. Tu veux une bière en attendant ?