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Tu es née, et moi aussi Grossesse et post-partum : ce que j’aurais aimé qu’on me dise
Tu es née, et moi aussi Grossesse et post-partum : ce que j’aurais aimé qu’on me dise
Tu es née, et moi aussi Grossesse et post-partum : ce que j’aurais aimé qu’on me dise
Livre électronique91 pages1 heure

Tu es née, et moi aussi Grossesse et post-partum : ce que j’aurais aimé qu’on me dise

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À propos de ce livre électronique

Né dans l’intimité des siestes de sa fille, lovée contre elle, cet ouvrage s’épanouit telle une lettre sincère et bouleversante, sans faux-semblants, offrant au lecteur une immersion totale dans l’univers intime de l’auteure. Entre déclaration d’amour et appel à l’émancipation, il s’adresse à toutes les femmes, mères aujourd’hui, qui ont traversé cette épreuve profonde de la disparition de soi au fil de la maternité. Avec une plume brute et authentique, l’auteure tisse des liens invisibles entre celles qui, dans leur quête de réconciliation intérieure, partagent le même chemin.

À PROPOS DE L'AUTRICE

À travers une écriture viscérale et sincère, Alessia Alaimo explore les zones d’ombre du post-partum, la vulnérabilité et la puissance de l’amour maternel. Entre journal intime et récit universel, elle ouvre un espace de résonance pour ceux qui vivent ces moments souvent tus, apportant une quête de vérité intime et un chemin de guérison collective.


LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie5 nov. 2025
ISBN9791042286651
Tu es née, et moi aussi Grossesse et post-partum : ce que j’aurais aimé qu’on me dise

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    Tu es née, et moi aussi Grossesse et post-partum - Alessia Alaimo

    Alessia Alaimo

    Tu es née, et moi aussi

    Grossesse et post-partum :

    ce que j’aurais aimé qu’on me dise

    ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions – Alessia Alaimo

    ISBN : 979-10-422-8665-1

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    À ma fille,

    pour demain.

    Aux femmes concernées,

    pour soutenir.

    Et à moi,

    pour guérir.

    Ma jolie chérie, le jour où tu es née, quelque chose en moi s’est fissuré. Pas comme une brisure, plutôt comme une faille d’où tout est sorti : mes peurs, mes douleurs, mes questions, mes silences. Et de cette faille, doucement, une autre version de moi a émergé.

    Je t’écris ces pages pour que tu saches ; pour que tu n’aies jamais à te demander si ce que tu ressens est normal, que tu comprennes qu’on peut aimer de tout son être et pourtant traverser des zones d’ombre en devenant mère, que tu as le droit de ressentir des émotions désagréables même si tu as rêvé toute ta vie d’être à ce stade, que tu dois extérioriser ce que tu ressens, car tu es importante, même si le bébé va bien.

    J’écris pour que tu connaisses la vérité ; pas celle qu’on affiche sur les réseaux, avec les proches ou même notre partenaire à certains moments, mais celle qui se vit, la nuit, quand tout le monde dort et qu’on pleure en silence sans vraiment savoir pourquoi.

    J’aurais aimé qu’on me dise que, parfois, donner la vie, c’est perdre un peu la sienne, au moins pour un temps. Que la maternité n’est pas que joie, mais aussi tempête. Et que ça aussi, c’est être une bonne mère.

    Lettre 1

    Avant toi, il y avait moi

    Avant mon rôle de maman, il y avait moi, Alessia, une femme.

    Pas une future maman, pas une femme enceinte. Juste une femme avec ses habitudes, ses certitudes, ses insécurités aussi. Une femme libre dans son corps, dans ses choix, qui ne se posait pas encore mille questions à la seconde. Une femme qui vivait sans penser à chaque instant à quelqu’un d’autre.

    Avant toi, je vivais autrement. Je sortais sans trop penser à l’heure. Je mangeais quand j’avais faim, je dormais quand j’étais fatiguée, je respirais pour moi seule. J’avais des projets sur lesquels je travaillais quand bon me semblait, des envies floues, une énergie libre qui ne devait rien à personne. Je pensais connaître la fatigue, l’amour, le doute ; surtout, qui j’étais. Je ne savais pas encore à quel point tout ça allait prendre une autre dimension.

    Toutefois, j’étais une femme qui portait déjà en elle ce grand désir d’être mère. Une femme qui t’attendait, même sans encore connaître ton visage, ton nom, ton souffle.

    Avant toi, il y a aussi eu un vide. Un petit cœur qui a battu quelques semaines, puis s’est arrêté. Un silence qui m’a laissée déchirée. Ce n’était pas toi, mais c’était déjà un espoir, un lien, un commencement. Et puis plus rien.

    Une annonce que j’ai accueillie avec des larmes sur le coup, parce que nous n’avions pas prévu que je tombe enceinte, mais au fil des heures, entre les différentes peurs qui se pointaient une à une, j’ai ressenti une joie immense.

    Vingt-quatre heures plus tard, tout s’est effondré. Je n’ai jamais ressenti une telle tempête émotionnelle en si peu de temps.

    J’ai à peine eu le temps de m’habituer à l’idée d’être enceinte qu’on m’a annoncé qu’il s’agissait d’une grossesse extra-utérine. Que ce petit espoir s’était logé au mauvais endroit. Qu’il n’y avait rien à faire.

    Les pertes de sang noires qui persistaient depuis deux semaines auraient dû me mettre sur la piste, mais je me répétais la même excuse : c’est peut-être mes règles qui durent plus longtemps. Comme si mon inconscient savait, mais que mon cœur n’était pas prêt à y faire face.

    Il fallait opérer d’urgence, me retirer une trompe, et, avec elle, ce tout début de vie. Ce tout début de moi, en tant que mère. Je suis montée au bloc en silence, vidée, sonnée. Dans ce lit d’hôpital, je n’étais plus qu’un corps qui devait être pris en charge, mais à l’intérieur, je hurlais. Plusieurs fois, la gynécologue m’a répété que j’étais venue à

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