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Un effondrement du capitalisme… inévitable ? souhaitable ?
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Livre électronique76 pages48 minutes

Un effondrement du capitalisme… inévitable ? souhaitable ?

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À propos de ce livre électronique

"Un effondrement du capitalisme… inévitable ? souhaitable ?" explore comment le fonctionnement intrinsèque du système capitaliste est à l’origine de la situation actuelle, marquée par la rivalité entre trois grandes puissances – la Chine, les États-Unis et la Russie – qui cherchent à dominer le monde. Contrairement à la prédiction de Marx, le capitalisme ne s’est pas effondré. Il a su se réinventer à chaque crise : les Trente Glorieuses après la Seconde Guerre mondiale, puis la mondialisation à la suite des chocs pétroliers. Ces évolutions ont engendré une explosion de la dette, modifié les rapports de force entre les nations, mais aussi au sein des sociétés elles-mêmes. Elles ont également conduit à une concentration accrue du pouvoir et des richesses, ainsi qu’à un gaspillage massif des ressources naturelles, menant aujourd’hui à une impasse. Cet essai plaide pour la mise en œuvre de politiques de solidarité renforcée, afin d’éviter une crise globale majeure et d’ouvrir la voie à un nouveau modèle économique plus équitable et soutenable.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Docteur en sciences économiques, François Gaudichet a exercé en tant qu’enseignant avant de rejoindre une grande institution financière française, où il a participé à la réflexion sur la libéralisation de l’économie après 1973 et à la gestion des risques financiers durant la crise des subprimes. À travers cet ouvrage, il cherche à offrir une analyse pédagogique des contradictions du capitalisme qui explique les origines des troubles actuels.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie17 oct. 2025
ISBN9791042287597
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    Un effondrement du capitalisme… inévitable ? souhaitable ? - François Gaudichet

    1

    Un effondrement annoncé

    Isaac Asimov est un scientifique et écrivain américain, né en 1920 et mort en 1992. Il est particulièrement connu pour un cycle de romans de science-fiction « Fondation », romans publiés entre 1951, pour le premier, et 1993, juste après la mort de l’auteur, pour le septième. Il y décrit un empire galactique qui regroupe toute la Voie lactée, 25 millions de mondes habités. En l’an 22000, cet empire est en pleine décadence et menace de s’effondrer.

    L’essai ci-dessous est une tentative d’interprétation de l’évolution du système capitaliste. Là aussi sa chute inévitable est annoncée par de bons auteurs, Karl Marx en premier lieu. Le rapprochement entre ces deux approches constitue le fil du récit et les liens sont nombreux et souvent étonnants.

    Les auteurs de science-fiction ont cette capacité d’imaginer un futur qui, quelques années plus tard, ressemble fortement à la réalité.

    Une crise inévitable du capitalisme annoncée dès le 19e siècle…

    Au début de la série « Fondation », un homme Hari Seldon prévoit, au moyen d’une science statistique dont il est le créateur, la chute de l’empire qui sera suivi de 30 000 ans de barbarie. Cette chute lui paraît inévitable. Chaque être qui peuple cet empire reste maître de son destin individuel mais la manière dont le système fonctionne conduit inévitablement à un effondrement.

    L’anéantissement imminent de Trantor n’est pas un événement isolé. Ce sera l’aboutissement d’un drame très complexe qui s’est noué voilà des siècles et qui approche chaque jour davantage de sa conclusion. Je veux parler du déclin de l’empire galactique… Mais la chute d’un Empire est un événement de poids et qu’il n’est pas facile d’éviter. C’est un mouvement d’une ampleur trop considérable pour qu’on puisse le freiner… L’Empire va disparaître et tous ses biens avec lui. Les connaissances qu’il a amassées vont se disperser en même temps que va s’effondrer l’ordre qu’il a imposé. Les conflits interstellaires vont éclater qui n’auront pas de fin ; le commerce va cesser entre les différents systèmes ; la population va décroître ; les mondes perdront le contact avec le centre de la galaxie.

    Extrait du livre Fondation

    Karl Marx au 19e siècle, pendant la première révolution industrielle, prédit, de manière comparable, une crise finale du capitalisme.

    L’invention de nouvelles technologies (la machine à vapeur), les gains de productivité dans l’agriculture qui ont permis de libérer de la main-d’œuvre, sont à l’origine de la première révolution industrielle, dont le symbole est sans doute « le chemin de fer ». Le financement des investissements est assuré par la bourgeoisie pour l’essentiel, sous forme d’apports en capitaux, de prêts. L’État n’intervient qu’à la marge pour faire respecter les droits de propriété ou rétablir l’ordre. Aux USA, c’est la période de la conquête de l’Ouest avec toute la violence décrite dans les westerns, vis-à-vis des autochtones et entre compagnies privées. C’est l’époque du capitalisme sauvage, des premières grandes fortunes basées sur des prébendes. En Europe, c’est la mise en place de l’exploitation minière avec la misère qui va avec, décrite par Émile Zola.

    Les profits générés rémunèrent les actionnaires et les prêteurs, ils correspondent à la plus-value qui, selon Karl Marx, est générée par l’exploitation des travailleurs. Au fil du temps, lorsque les possibilités d’expansion deviennent plus limitées, les capitalistes cherchent à extorquer une plus-value plus importante et, en fin de compte, la crise paraît de moins en moins évitable, d’autant que le regroupement des travailleurs s’est accompagné de la création de syndicats à même de renforcer le pouvoir de négociations des ouvriers. Pour Karl Marx, un affrontement généralisé et la fin du capitalisme sont jugés inéluctables, même si les soubresauts peuvent être nombreux du fait de la capacité répressive de l’État et du patronat, tous les deux dirigés par la bourgeoisie.

    La série de crises intervenue dans la première moitié du 20e siècle paraît lui donner raison.

    Le système de production issu de la première révolution industrielle a perduré avec la découverte de nouvelles opportunités de développement dans les colonies.

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