DIEU EST IL RACISTE ?

Par DANY KABAMBA

PRÉFACE
Par Elisabeth Van Laethem

Lorsque le Pasteur Dany Kabamba m'a partagé pour la première fois la question qui a suscité ce livre : « Dieu est-Il raciste ? », j'ai été frappée non par sa controverse, mais par sa sincérité. À première vue, la question peut sembler irrévérencieuse ou provocatrice. Mais en profondeur, elle exprime un cri authentique de compréhension, né d'un monde saturé de divisions, d'injustices et de confusions théologiques. Et n'est-ce pas là que commencent certaines des conversations les plus transformatrices ?

Ce livre est un voyage, un pèlerinage à travers les pages de l'Écriture, conduit par un homme qui n'a pas peur de poser des questions difficiles. Le Pasteur Dany nous invite à marcher avec lui, non pas comme des auditeurs passifs, mais comme des chercheurs actifs, ceux qui luttent avec la Parole, comme Jacob lutta avec l'ange, jusqu'à ce que la clarté jaillisse comme l'aurore.

Ce qui rend ce livre unique, c'est son refus de simplifier. La Bible est un mystère divin, non une simple formule. L'auteur interpelle à la fois le cœur et l'intellect, invitant le lecteur à reconsidérer ce que cela signifie lorsque Dieu choisit une nation, lorsque Jésus parle par des métaphores difficiles, ou lorsque la grâce apparaît en couches et en progression. Il le fait non seulement par des arguments théologiques, mais aussi par un discernement spirituel, affiné par la prière et des années d'expérience pastorale.

Tel un archéologue spirituel, il met au jour le sens des mots hébreux, réinterprète des versets familiers avec un regard neuf et explore avec courage des vérités parfois inconfortables.
Si vous lisez ces lignes, je vous encourage à faire plus que lire. Prenez le temps de vous arrêter. Réfléchissez. Priez. Laissez chaque chapitre devenir une pièce où vous vous asseyez, non seulement pour écouter l'auteur, mais aussi le Saint-Esprit. Vous découvrirez peut-être que la véritable question n'est pas de savoir si Dieu est raciste, mais plutôt si nous avons laissé la culture, nos blessures et certaines théologies nous empêcher de Le voir tel qu'Il est réellement : juste, saint et infiniment bon...

Pourquoi Dieu appellerait-Il Israël Son « peuple choisi » ? Cela signifie-t-il que toutes les autres nations sont rejetées ? Pourquoi l'Écriture déclare-t-elle : « J'ai aimé Jacob et j'ai haï Ésaü » avant même qu'ils ne soient nés ? Et pourquoi Jésus, dans Sa métaphore, appellerait-Il la femme syrophénicienne un chien, tout en déclarant qu'Il n'avait été envoyé qu'à Israël ? Depuis des générations, de telles questions troublent aussi bien les croyants que les sceptiques. Elles remettent en cause notre compréhension de l'équité de Dieu, de Sa justice et de Son amour...

L'ÉLECTION DIVINE

JACOB PLUTÔT QU'ÉSAÜ

Romains 9:10–13 (LSG)
« Et, de plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac, notre père...

Paul illustre ici le choix souverain de Dieu, même entre deux jumeaux.
Les versets bibliques ci-dessus pourraient amener à poser une question controversée : « Dieu n'est-Il pas raciste ? »
La réponse peut en choquer certains, mais pour beaucoup, la réponse est OUI. Toutefois, pas dans le sens où vous pourriez l'imaginer.
Avant de tirer des conclusions hâtives, comprenez ceci : les choix de Dieu ne sont pas enracinés dans des préjugés, de la haine ou un sentiment de supériorité, comme le racisme humain. Sa « partialité » est enracinée dans la souveraineté...

• Langue: Français
• Éditeur: CHRIST EMBASSY CHARLEROI
• Date de sortie: 1 oct. 2025
• ISBN: 9782960399912

Aperçu du livre

DIEU EST-IL RACISTE ?

MEILLEUR POUR CEUX QUI CHANGENT LE MONDE

ISRAËL, LE FAVORITISME, L’ÉGLISE ET LE PLAN DE DIEU

––––––––

QUESTIONS SUR LE CARACTÈRE DE DIEU

PRÉFACE

Par Elisabeth Van Laethem

Lorsque le Pasteur Dany Kabamba m’a partagé pour la première fois la question qui a suscité ce livre : « Dieu est-Il raciste ? », j’ai été frappée non par sa controverse, mais par sa sincérité. À première vue, la question peut sembler irrévérencieuse ou provocatrice. Mais en profondeur, elle exprime un cri authentique de compréhension, né d’un monde saturé de divisions, d’injustices et de confusions théologiques. Et n’est-ce pas là que commencent certaines des conversations les plus transformatrices ?

Ce livre est un voyage, un pèlerinage à travers les pages de l’Écriture, conduit par un homme qui n’a pas peur de poser des questions difficiles. Le Pasteur Dany nous invite à marcher avec lui, non pas comme des auditeurs passifs, mais comme des chercheurs actifs, ceux qui luttent avec la Parole, comme Jacob lutta avec l’ange, jusqu’à ce que la clarté jaillisse comme l’aurore.

Ce qui rend ce livre unique, c’est son refus de simplifier. La Bible est un mystère divin, non une simple formule. L’auteur interpelle à la fois le cœur et l’intellect, invitant le lecteur à reconsidérer ce que cela signifie lorsque Dieu choisit une nation, lorsque Jésus parle par des métaphores difficiles, ou lorsque la grâce apparaît en couches et en progression. Il le fait non seulement par des arguments théologiques, mais aussi par un discernement spirituel, affiné par la prière et des années d’expérience pastorale.

Tel un archéologue spirituel, il met au jour le sens des mots hébreux, réinterprète des versets familiers avec un regard neuf et explore avec courage des vérités parfois inconfortables.

Si vous lisez ces lignes, je vous encourage à faire plus que lire. Prenez le temps de vous arrêter. Réfléchissez. Priez. Laissez chaque chapitre devenir une pièce où vous vous asseyez, non seulement pour écouter l’auteur, mais aussi le Saint-Esprit. Vous découvrirez peut-être que la véritable question n’est pas de savoir si Dieu est raciste, mais plutôt si nous avons laissé la culture, nos blessures et certaines théologies nous empêcher de Le voir tel qu’Il est réellement : juste, saint et infiniment bon.

TABLE DES MATIÈRES

PRÉFACE

TABLE DES MATIÈRES

CHAPITRE UN : INTRODUCTION

CHAPITRE DEUX : DÉFINITIONS ET SIGNIFICATIONS

1. L’ABSENCE D’UN MOT N’EST PAS L’ABSENCE DE SA VÉRITÉ

CHAPITRE TROIS : COMPRENDRE LES MATHÉMATIQUES DE DIEU

CHAPITRE QUATRE : LE JUGEMENT DE L’HOMME

CHAPITRE CINQ : DÉVELOPPER LE SIXIÈME SENS

2. 1. LE SENS DE LA VUE

3. 2. LE SENS DE L’OUÏE

4. 3. LE SENS DU GOÛT

5. 4. LE SENS DE L’ODORAT

6. 5. LE SENS DU TOUCHER

CHAPITRE SIX : REGARDER À L’INTÉRIEUR ET NON À L’EXTÉRIEUR

CHAPITRE SEPT : NE SOIS PAS UNE VICTIME, MAIS UN VAINQUEUR

7. LE CHOIX DE DIEU N’EST PAS LA HAINE

CHAPITRE HUIT : LE LIEN ENTRE ISRAËL ET L’ÉGLISE

8. L’ÉGLISE EST-ELLE L’ÉPOUSE DE CHRIST ?

9. LE SAINT-ESPRIT

10. LE FILS

11. LE PÈRE

CHAPITRE NEUF : LA BÉNÉDICTION DE L’ÉGLISE AUJOURD’HUI

12. VALEUR ET IMPORTANCE

CHAPITRE DIX : LA GRANDE QUESTION

13. LA GUERRE ENTRE ISRAËL, LES PALESTINIENS ET LES AUTRES

CONCLUSION

UNE PRIÈRE POUR TOI

REMERCIEMENTS

À PROPOS DE L’AUTEUR

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CHAPITRE UN : INTRODUCTION

Après plus d’une décennie de ministère pastoral, j’ai été confronté à des questions qui révèlent plus qu’une simple confusion ; elles révèlent une crise de confiance. Les gens, en particulier ceux issus de milieux culturels ou raciaux divers, demandent avec une intensité sincère : « Pourquoi Dieu choisirait-Il seulement Israël ? » ou « Cela ne ressemble-t-il pas à du favoritisme ? Voire du racisme ? » Ce livre est né de l’un de ces moments, une conversation honnête avec un homme qui a remis en question non seulement mes réponses, mais plus encore ma propre certitude.

C’était un beau dimanche après-midi après l’église. Le responsable des nouveaux venus avait passé un temps inhabituellement long à parler avec un homme qui se tenait avec l’assurance d’un soldat. Lorsqu’il est finalement sorti, il m’a dit :

« Il y a un homme dans l’église qui pose beaucoup de questions profondes. Mais il y en a une en particulier à laquelle peut-être seul toi peux répondre et peut-être qu’alors il se calmera ou sera satisfait. »

Je suis donc allé lui parler. Il m’a demandé :

« Pourquoi la Bible appelle-t-elle Israël le peuple choisi de Dieu ? Est-ce que cela veut dire que les autres sont rejetés ? »

« Pourquoi Jésus a-t-Il été envoyé UNIQUEMENT au peuple d’Israël ? Est-ce que cela ne ressemble pas à du favoritisme ? »

Et j’ai répondu ; ...

Je me suis rendu compte que la réponse que je lui ai donnée ne me satisfaisait même pas moi-même. Cette rencontre a allumé en moi un feu : celui de sonder à nouveau les Écritures, non pas comme un théologien défendant une doctrine, mais comme un fils scrutant les paroles certaines de la prophétie pour chercher une connaissance exacte et précise.

En réfléchissant à ce sujet, d’autres questions sont apparues. Par exemple : Pourquoi Jésus, de manière métaphorique, a-t-Il insinué que la femme cananéenne était un chien, comme si elle avait une valeur moindre que les enfants d’Israël ?

Matthieu 15:24-26 (LSG)

« Il répondit : Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. 25 Mais elle vint se prosterner devant lui, disant : Seigneur, secours-moi ! 26 Il répondit : Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. »

En explorant ce thème, j’ai découvert que la question du favoritisme divin touche des eaux plus profondes : le caractère de Dieu, la nature de la grâce, et la manière dont l’homme comprend mal le choix, l’alliance et la rédemption. J’ai aussi commencé à me demander : et si le choix d’Israël par Dieu n’était pas une mission, mais une exclusion ?

Ces pages n’ont pas été écrites pour protéger la réputation de Dieu. Il n’a besoin d’aucun avocat.

Job 40:8 (OST)

« Annuleras-tu aussi mon jugement? Me condamneras-tu, pour te justifier? »

Ce verset montre que Dieu n’a pas besoin que les humains Le défendent ou Le justifient. En fait, Il reprend Job pour avoir essayé de questionner ou de défendre la justice divine en termes humains.

Actes 17:24-25 (LSG)

« Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme ; 25 Il n’est point servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses. »

Ce passage souligne la totale autosuffisance de Dieu. Il n’a besoin ni de défense, ni de soutien, ni de l’aide des hommes.

Romains 3:4 (LSG)

« Loin de là ! Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois