Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

L’Ombre et son Bourreau
L’Ombre et son Bourreau
L’Ombre et son Bourreau
Livre électronique121 pages1 heure

L’Ombre et son Bourreau

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Dans le village équatorial de Mbog Abang, Raymond EBANA, agriculteur et père de famille, se bat contre une injustice absurde : emprisonné pour avoir défendu sa vie contre un voleur. À ses côtés, sa sœur EDIMA Rose, veuve spoliée par les traditions patriarcales, et Sa Majesté EBANA Hermann, chef respecté mais impuissant, incarnent la tragédie d'une Afrique où la loi coloniale écrase encore la sagesse ancestrale.

"L'Ombre et son Bourreau" est un roman satirique, poignant et engagé. Il dénonce la fracture entre les lois modernes inaccessibles et les réalités coutumières. Un cri de colère contre les États postcoloniaux et une ode à la dignité des peuples autochtones africains. Ce livre donne voix aux oubliés, aux humiliés, aux résistants silencieux.

Un roman qui vous interrogera, vous bouleversera, et vous fera espérer une justice plus humaine.

LangueFrançais
ÉditeurATANG EBANA MARC THIERRY
Date de sortie3 juil. 2025
ISBN9798231401260
L’Ombre et son Bourreau

Lié à L’Ombre et son Bourreau

Livres électroniques liés

Catégories liées

Avis sur L’Ombre et son Bourreau

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    L’Ombre et son Bourreau - ATANG EBANA MARC THIERRY

    Image 1

    1

    L'Ombre et Son Bourreau

    2

    ​Personnages

    LA VICTIME TRANSFORMEE EN OMBRE PATHE-TIQUE PAR L’ETAT SON PROTECTEUR ORIGINEL-LEMENT ELU POUR SA GOUVERNANCE, SA PROTECTION ET L’AMELIORATION PERMANENTE DE

    SES CONDITIONS DE VIE

    Monsieur EBANA Raymond : Protagoniste Principal, agriculteur, chasseur et pêcheur, traité d'analphabète, victime d'injustice sociale et gouvernementale car il sera emprisonné abusivement pour avoir tué dans le noir de sa chambre un voleur entré frauduleusement et nuitamment pour lui voler son transistor, qui lui avait déjà coupé une oreille et s'apprêtait à lui donner la mort.

    EDIMA Rose : Protagoniste secondaire, Sœur du protagoniste principal, veuve maltraitée par la famille de son défunt mari MANI Paul qui sera expulsée avec les 4 orphelins nés de son mariage, ils seront expulsés de son domicile conju-3

    ​gal qu'elle avait construit avec son défunt époux, parce qu'elle ne connaît pas les lois républicaines successorales coloniales pour saisir les autorités pour revendiquer et défendre ses droits et ceux de ses orphelins tel que la pension retraite. Affligée, abandonnée par un Etat ab-sentéiste, clientéliste, démagogique et mercantiliste, ses orphelins sacralisent toute la jeunesse nationale chassée des écoles par des taxes et impôts inaccessibles imposés par des gouvernants incompétents et détourneurs des fonds publics ;

    Sa Majesté EBANA Hermann : Chef du village Mbog Abang, figure emblématique de l’autorité traditionnelle, pris entre le marteau (l'état qui déclare que nul n'est censé ignorer la loi...oubliant qu'il n'éduque et n'instruit pas ses populations autochtones sur des lois acculturées, coloniales occidentales, inaccessibles, inadaptées à leurs traditions coutumières et inconnues qui sont atrocement appliquées contre elles),et les traditions et coutumes ancestrales plus équitables et maîtrisées par les populations 4

    ​autochtones décrites d'analphabètes pour les langues étrangères qui leurs sont imposées.

    LE BOURREAU

    L'État à travers ses gouvernants incompétents

    ,corrompus avec leur système judiciaire, administratif et gestionnaire mafieux copie con-forme de celui du colon, inadapté aux réalités anthropologiques des populations locales : Nos Pseudo-Etats sont la représentation diabolique de l'institution gouvernementale copiée et collée imitée du colon , oppressive et déconnectée des réalités des populations rurales, cette forme informe gouvernante démagogique et ga-bégique a aujourd’hui besoin de réformes sagaces adaptées aux réalités anthropologiques et chronologiques des populations autochtones Africaines.

    5

    Préface de "L’Ombre et Son

    Bourreau"

    Je suis Monsieur ATANG EBANA Marc Thierry, né le 11 février 1968 à Yaoundé, fils fier de la tribu Bane Mvog Belinga, ori-ginaire du 4e arrondissement de Mfoundi, au cœur de la capitale politique du Cameroun. Marié et père de plusieurs enfants, j'ai grandi en naviguant entre les traditions nobles et ancrées de ma communauté autochtone ancestrale qui n’avait pas vraiment besoin à tout prix de s’étrangler avec une cravate, de gouter aux avilissants caviars, ca-membert et autre champagne payés en contre partie au plus démesuré des prix du sang ancestral outragé et des exigences imposées par la soit disant modernité sanguinaire et génoci-daire. Cette double influence identitaire a forgé en moi avec un acier impoli surchauffé une 6

    ​conscience aigüe des défis de la coexistence entre valeurs ancestrales plus nobles, humaines et lois républicaines mercantilistes, prédatrices et avilissantes.

    Durant mon parcours atypique, j'ai connu des échecs et des détours. Après deux tentatives infructueuses au probatoire de la servilissante et inutile série A4 Espagnole non productive et abêtissante, je me suis tourné vers la capacité en Droit et Économie, une voie qui m'a permis d'intégrer la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’université de Yaoundé II à Soa.

    Ces expériences, ajoutées à mon passage dans un petit séminaire de formation ecclésiastique catholique, ont profondément changé mon impression illusoire d’un Dieu miséricordieux et protecteur des humains ,tellement le Dieu des Blancs est insensible au bruit de notre sang versé depuis si longtemps jusqu’à notre hémorra-gique mort, il est complice des assassins fabri-cants de la bombe atomique , des violeurs au plus grand regret de mon animisme ancestral plus respectueux des prétendus nouveaux droits de l’homme fondés dans une incurie de gabar-dine, appliqués par le sanguinolent envahisseur, 7

    ​désespéré je fus contrains insomniaque de faire tout seul les obsèques de tous mes ancêtres déportés, déracinés et outragés ; nous assimi-lant aux singes nos colons analphabètes du vrai et pur bonheur illimité des singes qui vivent dans des palaces de verdure sans climatisation ni chauffage ,immunisés contre le sida et du co-vid, illuminés par des levers et couchers de soleil édéniques, sans payer des factures d’électricité, éloignés des obligation fantoches, malgré nos supplications et nos prières adressées à leur Dieu présenté tout blanc pourtant si noir et insensible aux craquements et déchirements de nos entrailles si humainement fragiles de nature, de se faire charcuter par des hommes en noir aux cœurs plus noirs que leurs robes de femmes noires au soit disant nom de la république communautaire des singes pourtant notre aussi, mon regard écorché et supplicié sur ma société, ma soixantenaire vie pleine de dé-crépitude perdue avant d’avoir été vécue par la regrettable incuriosité des capitaux orchestrée par des professeurs agrégés de l’esclavage qui pensent que notre argent est mieux gardé par nos colons. En 2005, après des études autant onéreuses, inobjectives qu’inutilisables en espa-8

    ​gnol j’ai fondé mon cabinet de conseil juridique à Yaoundé. Depuis lors, je chemine en observateur alerte, attentif et critique, toujours en quête

    d’amélioration

    personnelle

    et

    d’espérance pour une transformation sociale aveuglement déclarée sans objet, est-il utile de déclarer sa mort d’une vie sans patrimoine ?

    À travers L’Ombre et Son Bourreau, je livre une réflexion à la fois personnelle et collective.

    Ce livre est né d'une indignation profonde. Il porte la voix de toutes les victimes d'un système judiciaire continental hérité du colonisateur, inadapté à nos réalités socioculturelles. Ce roman, au-delà d’une simple fiction, est une dénonciation satirique des appareils étatiques con-tinentaux déconnectés et éloignés des populations rurales et d’un gouvernement parfois sourd à la souffrance de ceux qu’il est censé protéger. Il interroge la justice occidentalisée à deux vitesses pratiquée en Afrique, ses failles et ses incohérences, avec l’espoir de susciter une réaction corrective de la part des autorités compétentes continentales.

    9

    ​Je raconte ici l’histoire d’EBANA Raymond, un homme Africain simple, agriculteur, chasseur et pêcheur, pris au piège d’une injustice aussi absurde que cruelle. À travers son parcours, je mets en lumière les décalages douloureux entre des lois coloniales imposées, obsolètes, incon-venantes et les réalités vécues par des populations qualifiées à tort d’analphabètes. Le récit d’EBANA, comme celui de sa sœur EDIMA Rose et du village de Mbog Abang, reflète le combat des laissés-pour-compte contre un système injuste, oppressif et insensible aux réalités anthropologiques Africaines.

    L’Ombre et Son Bourreau est un roman satirique socio-politique qui dénonce la mauvaise gouvernance,

    le

    marasme

    socio-politico-

    économique voulu et diligenté par nos élites, c’est un râle mortel contre des inégalités socié-tales engendrées par une gouvernance poreuse, incompétente et misérabiliste, il est également une interrogation dépitée sur notre avenir collectif. Comment reconstruire une société où la justice ne serait plus un privilège, mais une ga-rantie pour tous ? Comment harmoniser les lois modernes avec les valeurs éthiques tradition-10

    ​nelles qui ont régi brillamment nos sociétés depuis la genèse humaine? Ces questions, je les pose dans l'espoir d'un éveil des consciences, d’une réforme en profondeur, et d’un retour à des pratiques plus équitables et justes. Au lieu d’outrager notre identité, il est judicieux de copier ce qui est bon chez nos partenaires pour valoriser d’avantage notre culture ancestrale ; Je dédie cette œuvre à Dieu Tout-Puissant, qui m’a guidé avec sa miséricorde infinie. Mes remerciements vont sincèrement

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1