Crypto-monnaie: L'innovation blockchain au service des accords numériques et des applications de contrats intelligents

Par Fouad Sabry

La cryptomonnaie est bien plus qu'une simple monnaie numérique : c'est une force politique, économique et technologique qui façonne notre avenir. Comprendre son rôle dans le domaine des sciences politiques permet aux lecteurs de saisir comment les systèmes décentralisés remettent en question le pouvoir traditionnel. Cet ouvrage relie les contrats intelligents à leurs impacts concrets sur la société et la gouvernance.

Aperçu des chapitres :

1 : Cryptomonnaie : explore les cryptomonnaies en tant qu'innovation en matière de contrats intelligents qui remodèle les économies politiques.

2 : Distributeur automatique de Bitcoin : examine les points d'accès physiques aux cryptomonnaies permettant une interaction financière décentralisée.

3 : Cryptomonnaie et criminalité : aborde les utilisations illicites et le rôle réglementaire des contrats intelligents.

4 : Blockchain : présente la technologie sans confiance qui sous-tend les contrats intelligents et les cryptomonnaies.

5 : Digital Currency Group : présente une entreprise qui pilote l'innovation dans les écosystèmes de la blockchain et des contrats intelligents.

6 : Bitcoin : détaille les limites des contrats intelligents de Bitcoin et leur rôle fondamental dans les systèmes décentralisés.

7 : Finance décentralisée : analyse les plateformes DeFi activées par les contrats intelligents qui bouleversent le contrôle financier.

8 : Coinbase : explore une passerelle centralisée vers des actifs décentralisés et les politiques d’accès aux cryptomonnaies.

9 : Monero : étudie les cryptomonnaies axées sur la confidentialité et leurs implications pour la gouvernance et la réglementation.

10 : Légalité des cryptomonnaies par pays ou territoire : analyse les positions juridiques mondiales affectant le déploiement des contrats intelligents.

11 : Litecoin : présente l’évolution du Litecoin et son utilisation dans des environnements de contrats intelligents évolutifs.

12 : Plateforme d’échange de cryptomonnaies : analyse le rôle des plateformes d’échange dans le développement des échanges basés sur les contrats intelligents.

13 : Bitfinex : analyse l’influence et les controverses de Bitfinex dans les écosystèmes basés sur les contrats intelligents.

14 : Tether (cryptomonnaie) : aborde les stablecoins et leur dépendance aux contrats intelligents pour une valeur fixe.

15 : Histoire du Bitcoin : retrace la chronologie du Bitcoin et son impact sur l’essor des plateformes de contrats intelligents.

16 : Cryptoéconomie : Relie les modèles économiques aux incitations liées aux contrats intelligents et à la gouvernance décentralisée.

17 : Blockchain.com : Analyse d'une plateforme de services clé permettant l'accès à l'infrastructure des contrats intelligents.

18 : Stablecoin : Étudie l'importance des actifs numériques à prix stables au sein des systèmes de contrats intelligents.

19 : OKX : Enquête sur une plateforme d'échange majeure prenant en charge les actifs liés aux contrats intelligents et les services décentralisés.

20 : Cryptomonnaies en Europe : Étude des dynamiques régionales influençant les politiques et l'adoption des contrats intelligents.

21 : Cryptocurrency Tumbler : Détaille les outils de confidentialité et leurs implications pour la transparence des contrats intelligents.

Cet ouvrage s'adresse aux professionnels, aux étudiants et aux passionnés qui souhaitent comprendre comment les cryptomonnaies façonnent la gouvernance et le droit modernes grâce aux contrats intelligents. Il offre des perspectives qui dépassent son coût, reliant la finance, la technologie et les sciences politiques dans un récit captivant.

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 25 juin 2025

Aperçu du livre

Chapitre 1 :Cryptomonnaie

Une crypto-monnaie, également connue sous le nom de crypto-monnaie, crypto ou pièce de monnaie, est une sorte de monnaie numérique destinée à fonctionner comme un moyen d'échange via l'utilisation d'un réseau informatique. Il ne dépend d'aucune autorité centrale, telle qu'un gouvernement ou une banque, pour le soutenir ou le maintenir.

Un registre numérique est une base de données informatique qui utilise une cryptographie forte pour sécuriser les enregistrements de transactions, pour contrôler la création de pièces supplémentaires et pour vérifier le transfert de propriété des pièces. Les registres de propriété des pièces individuelles sont stockés dans le registre numérique. Cela permet de vérifier le transfert de propriété de la pièce.

Le bitcoin a été la première crypto-monnaie à fonctionner sans autorité centrale et a été mis à disposition en téléchargement en tant que logiciel open source en 2009. Suite au lancement du Bitcoin, un grand nombre d'autres crypto-monnaies ont été développées.

Une première version des paiements électroniques cryptographiques a été pensée et développée en 1983 par un cryptographe américain du nom de David Chaum. Ce type de monnaie électronique cryptographique anonyme a été nommé ecash. Afin de retirer Digicash d'une banque et de sélectionner certaines clés de cryptage avant qu'il ne puisse être livré à destination, l'utilisateur du système Digicash était obligé d'utiliser un logiciel spécial. Cela a rendu impossible pour la banque qui a émis la monnaie numérique, le gouvernement ou tout autre tiers de suivre la monnaie numérique.

En 1996, la National Security Agency (NSA) a produit un document détaillant un système de crypto-monnaie intitulé « How to Make a Mint : the Cryptography of Anonymous Electronic Cash ». L'article a d'abord été publié dans une liste de diffusion du MIT avant d'être rendu public par la NSA. Bit gold (à ne pas confondre avec la bourse ultérieure basée sur l'or, BitGold) a été décrit comme un système de monnaie électronique qui obligeait les utilisateurs à remplir une fonction de preuve de travail avec des solutions assemblées et publiées cryptographiquement. Ce système, ainsi que le Bitcoin et d'autres crypto-monnaies qui lui ont succédé, est ce qui a conduit au développement du marché des crypto-monnaies.

Bitcoin, la première crypto-monnaie décentralisée au monde, a été développée en 2009 par un développeur connu uniquement sous le nom de Satoshi Nakamoto, qui serait un pseudonyme. Dans le cadre de son protocole de preuve de travail, il a utilisé un algorithme de hachage cryptographique connu sous le nom de SHA-256.

Jan Lansky définit une crypto-monnaie comme tout actif ou système numérique qui remplit les six conditions suivantes :

L'état du système peut être maintenu sans avoir besoin d'une autorité centralisée grâce à l'utilisation du consensus distribué.

Le système conserve un enregistrement de toutes les unités bitcoin ainsi que de la propriété de ces unités.

Le mécanisme détermine si de nouvelles unités de la pièce peuvent être générées ou non. Si de nouvelles unités de crypto-monnaie peuvent être formées, le système décrira les conditions entourant leur naissance et la méthode par laquelle la propriété de ces nouvelles unités sera déterminée.

La preuve de la propriété des unités de cryptomonnaie ne peut être apportée que par l'utilisation de la cryptographie.

Les transactions qui incluent un changement de propriété des unités cryptographiques peuvent être effectuées sans problème à l'aide du système. Seule une entité qui peut fournir la preuve qu'elle détient actuellement ces unités peut faire un relevé d'opération.

Dans le cas où deux instructions distinctes pour le transfert de propriété des mêmes unités cryptographiques sont saisies en même temps, le système n'exécutera qu'une seule de ces instructions.

En mars 2018, le dictionnaire Merriam-Webster a élargi sa couverture pour inclure le terme crypto-monnaie.

En raison du statut de Bitcoin en tant que protocole prototypique à utiliser dans la création d'altcoins, tous les jetons, crypto-monnaies et autres formes d'actifs numériques qui ne sont pas des bitcoins sont appelés ensemble des crypto-monnaies alternatives.

Contrairement au Bitcoin, les altcoins présentent souvent des caractéristiques fondamentalement distinctes. Par exemple, contrairement au temps de traitement des blocs de 10 minutes de Bitcoin, l'objectif de Litecoin est d'en effectuer un toutes les 2,5 minutes. Cela permet au Litecoin de confirmer les transactions plus rapidement que le Bitcoin.

Les crypto-monnaies alternatives connues sous le nom de stablecoins sont celles qui visent à avoir une valeur constante en termes de pouvoir d'achat.

L'ensemble du système de crypto-monnaie fonctionne ensemble pour générer une crypto-monnaie décentralisée à un rythme qui est déterminé au moment de la formation du système et qui est mis à la disposition du public. Ce taux est connu du public. Dans les systèmes financiers et économiques centralisés comme le système de la Réserve fédérale aux États-Unis, les conseils d'administration des entreprises ou les gouvernements sont chargés de contrôler l'offre de monnaie. Dans le cas des crypto-monnaies décentralisées, les entreprises ou les gouvernements ne sont pas en mesure de créer de nouvelles unités, et ils n'ont offert aucun type de soutien à d'autres entreprises, banques ou organisations d'entreprise qui possèdent une valeur d'actif mesurée. L'organisation ou la personne qui s'appelle Satoshi Nakamoto est créditée de la création du cadre technologique fondamental sur lequel reposent les crypto-monnaies décentralisées. Dans une blockchain qui utilise la preuve d'enjeu, parfois appelée PoS en abrégé, les détenteurs de la crypto-monnaie liée confirment les transactions. Ces détenteurs sont généralement rassemblés dans des pools d'enjeux.

La majorité des monnaies cryptographiques sont programmées pour limiter la quantité maximale d'une monnaie particulière qui peut être en circulation. Ceci est accompli en réduisant le taux auquel l'argent peut être créé.

La légitimité des pièces de chaque crypto-monnaie est garantie par un registre distribué connu sous le nom de blockchain. Une blockchain est un ensemble d'enregistrements, également appelés blocs, qui sont connectés les uns aux autres et sauvegardés grâce à l'utilisation de la cryptographie. Cette liste ne cesse de s'allonger. Une blockchain est souvent administrée par un réseau peer-to-peer qui adhère collectivement à un protocole de vérification de nouveaux blocs. Ceci est fait pour que la blockchain puisse être utilisée comme un registre distribué. Une fois que les données ont été enregistrées dans un bloc spécifique, elles ne peuvent pas être modifiées de manière rétroactive sans modifier également les données de tous les blocs suivants, ce qui nécessite la coopération de la majorité des utilisateurs du réseau.

Les blockchains, qui sont un exemple de système informatique distribué avec une tolérance aux pannes byzantine élevée, sont intrinsèquement sécurisées en raison de la nature du système. En conséquence, un consensus décentralisé a été obtenu à l'aide d'une blockchain.

Un ordinateur connecté à un réseau de crypto-monnaie est appelé un nœud dans l'industrie des crypto-monnaies. Le nœud contribue au réseau de la crypto-monnaie de l'une des trois manières suivantes : en validant les transactions, en relayant les transactions ou en hébergeant une copie de la blockchain. Lorsqu'il s'agit de la transmission des transactions, chaque ordinateur qui compose le réseau (un nœud) dispose de sa propre copie de la blockchain associée à la cryptomonnaie qu'il prend en charge. Lorsqu'une transaction est effectuée, le nœud qui l'a créée diffuse les informations de la transaction à d'autres nœuds du réseau de nœuds à l'aide du chiffrement. Cela garantit que la transaction, ainsi que toutes les autres transactions, est visible par tous les nœuds du réseau.

Les personnes qui possèdent des nœuds sont soit des bénévoles, soit celles qui sont hébergées par l'organisation ou l'entité responsable de la construction de la technologie derrière le réseau blockchain bitcoin, soit des personnes qui sont tentées d'héberger un nœud afin d'obtenir des incitations à l'hébergement du réseau de nœuds.

Pour « prouver » la légitimité des transactions téléchargées sur le registre de la blockchain sans avoir besoin d'un tiers de confiance, les crypto-monnaies utilisent une variété de systèmes d'horodatage.

L'approche de la preuve de travail a été la toute première méthode d'horodatage jamais développée. SHA-256 et scrypt sont les deux méthodes de preuve de travail qui ont été les plus largement utilisées.

CryptoNight, Blake, SHA-3 et X11 sont quelques exemples d'autres algorithmes de hachage qui peuvent être utilisés pour la preuve de travail.

La technique de la preuve d'enjeu est encore une autre façon qui peut être utilisée. Les utilisateurs sont invités à démontrer qu'ils sont en possession d'une certaine quantité d'une crypto-monnaie dans le cadre du protocole de preuve d'enjeu, qui est un moyen de protéger un réseau de crypto-monnaie et d'établir un consensus distribué. Ce n'est pas la même chose que les systèmes de preuve de travail, qui confirment les transactions électroniques à l'aide d'algorithmes de hachage complexes. La pièce joue un rôle très important dans le système, bien qu'il n'existe pas encore de version standardisée de celle-ci. Un mécanisme de consensus hybride de preuve de travail et de preuve d'enjeu est utilisé par certaines crypto-monnaies.

Le minage est le processus de vérification des transactions qui a lieu à l'intérieur des réseaux de crypto-monnaies. Les mineurs qui réussissent dans leurs efforts sont récompensés par des bitcoins nouvellement créés pour leurs efforts. En incitant davantage les participants à contribuer à la puissance de traitement globale du réseau, la récompense réduit les frais de transaction facturés. L'utilisation de processeurs spécialisés tels que les FPGA et les ASIC qui exécutent des algorithmes de hachage compliqués tels que SHA-256 et scrypt a amélioré le rythme auquel les hachages peuvent être générés. Les hachages sont utilisés pour vérifier toute transaction.

Un certain nombre de mineurs collaborent pour partager les ressources et leur puissance de traitement au sein d'un réseau afin de répartir la récompense équitablement et en fonction de la quantité d'effort que chaque mineur contribue à augmenter la probabilité de découvrir un bloc. Les membres du pool de minage qui fournissent une preuve de travail partielle valide sont récompensés par une « part » de la crypto-monnaie.

Depuis le début du mois de février 2018, le gouvernement chinois a mis un terme au commerce des monnaies virtuelles, interdit les offres initiales de pièces de monnaie et mis fin aux opérations de minage. Depuis, un nombre important de mineurs chinois se sont installés au Canada.

En 2017, il y a eu une augmentation de la demande d'unités de traitement graphique (GPU) en raison de l'essor du minage de crypto-monnaies.

Les « clés » publiques et privées (adresses) ou les graines d'une crypto-monnaie sont stockées dans un portefeuille de crypto-monnaie. Ces « clés » peuvent être utilisées pour recevoir ou dépenser la cryptomonnaie. Il est possible d'écrire dans le grand livre public si vous disposez de la clé privée, ce qui vous permet de dépenser le bitcoin lié à la transaction. Il est possible pour d'autres personnes de déposer des fonds dans le portefeuille tant qu'elles ont la clé