Les gardiens de la vérité
()
À propos de ce livre électronique
Dans un château oublié du temps, cinq inconnus – Thomas, Chloé, Malick, Clara et Henri – se réveillent étendus au sol d'une salle circulaire, formant une étoile humaine sans comprendre comment ni pourquoi ils sont là. Ils ne se connaissent pas, se méfient les uns des autres, et n'ont pour seul point commun qu'un vide dans leur mémoire, rempli de bribes d'un enlèvement étrange.
Ce lieu mystérieux leur réserve une série d'épreuves, toutes conçues pour tester des valeurs fondamentales : sagesse, loyauté, courage, justice, et sacrifice. À chaque étape, les captifs doivent résoudre des énigmes anciennes, affronter leurs secrets les plus enfouis, et surmonter des dilemmes moraux. Ils comprennent peu à peu que leur union est leur seule chance de survie… et peut-être bien plus.
Mais tandis que les cinq prisonniers luttent dans un présent incertain (2025), une autre histoire se déploie en parallèle : celle de l'Ordre des Gardiens de la Vérité, né en 1312 en réaction à la brutalité du pouvoir royal. Sous la houlette du mystérieux Aldric, des hommes et des femmes épris de sagesse cherchent à protéger un savoir ancien contre l'avidité du roi Philippe. Espions, trahisons et guerre imminente menacent la Fraternité, tandis qu'un manuscrit sacré devient l'enjeu d'un affrontement dont les échos résonnent jusqu'à aujourd'hui.
Au fil des chapitres alternés, le lecteur découvre que les cinq captifs sont les héritiers involontaires d'une mission millénaire. Ce château n'est pas une prison, mais un passage, un rite de transmission. Ils sont destinés à devenir les nouveaux Veilleurs de l'Ombre, gardiens d'un savoir oublié, appelés à protéger la mémoire du monde jusqu'à la prochaine génération.
Alors que la police tente vainement d'entrer dans le château pour retrouver les disparus, les cinq passent leur ultime épreuve, scellant leur serment dans l'ombre. Mais une dernière énigme subsiste : sont-ils les seuls à avoir réussi ? Et surtout… seront-ils les derniers ?
En savoir plus sur Frédéric Courtois
l'étreinte du chatiment Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationle masque de la vertu Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJustice animal Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa traque Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationl'apprentis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Lié à Les gardiens de la vérité
Livres électroniques liés
Leonis Tenebrae: Thriller Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Clé de l'Ascension: L'Ère des Déchus, #1 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe l'autre côté du pont Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationInnocences pour sang bleu Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe clan des fidèles insoumis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDestination extrême - Château de Dracula: Château de Dracula Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMaudit: Saga fantasy Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUne Vie, voire Deux: La saga d'Aila - Tome VI Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOpération Jehanne d'Arc: Roman jeunesse Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa neige écarlate: Chroniques de l’indicible Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Sœurs noires Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationKairos Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPersonnage(s): Roman Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPrières de sang: Roman fantastique haletant Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Silence des Cloîtres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDerrière le miroir brisé Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationArsène Lupin contre Herlock Sholmès Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'ombre sous les cendres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes noces rouges: Horreur Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'histoire de Kabouli Pilao Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTraquée par son passé 2: Traquée par son passé, #2 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL’Ombre de l’État : La Trilogie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCroyances Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChant des Âmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Homme qui devint gorille Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe cercle et l'ombre - Tome 2: Diversion Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVersion 2.0 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes anneaux de l'inspiration: Fantasy Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa douleur de ce monde Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe royaume de Messidor: Derrière le livre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Catégories liées
Avis sur Les gardiens de la vérité
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Les gardiens de la vérité - Frédéric Courtois
Les Gardiens de la vérité
Prologue — L’Œil du Temps
Il existe certains savoirs qui ne peuvent être partagés qu'en toute discrétion. Ces vérités possèdent une intensité si puissante qu'elles échappent à toute tentative de documentation dans des ouvrages, et leur nature est si délicate qu'elles ne sont pas destinées à ceux qui exercent le pouvoir. Depuis des temps ancestraux, une petite communauté d'individus se dévoue à la protection de ces vérités précieuses. Ces personnes, éparpillées aux quatre coins du globe, demeurent souvent invisibles aux yeux du monde et sont parfois même tombées dans l’oubli, mais leur flamme de connaissance n'a jamais vraiment été éteinte.
Ils ont navigué à travers les époques tels des spectres discrets, évoluant dans les interstices de l'Histoire. On les désigne sous le nom de Gardiens de la vérité. Leur appellation ne figure sur aucun registre officiel, et leur emblème n'est inscrit sur aucun monument public. Néanmoins, leur présence a toujours été perceptible lors des moments critiques où le cours du monde était sur le point de se transformer. Voici le récit de leur saga, le témoignage de leur héritage et la manière dont ils continuent à transmettre leur savoir ancestral.
ISBN :
© Prénom Nom de l’auteur
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
L’auteur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre.
Chapitre 1 – L’Éveil
Le silence qui règne ici est si épais qu'on pourrait presque le toucher, il a une qualité presque liquide. Il s'impose sur la peau comme une sueur froide, une sensation désagréable qui vous enveloppe. Une lueur d'un bleu étrange et mystérieux pénètre l'espace, provenant du sommet d'une coupole que l'on ne peut voir. La pièce dans laquelle nous sommes est de forme ronde, construite en pierres grises qui ont été assemblées à la main, et elle est totalement dépourvue de fenêtres ou de porte, créant une atmosphère d'isolement. Au sol, cinq corps sont étendus en une sorte d'étoile, chaque tête orientée vers l'extérieur tandis que les pieds pointent vers un cercle qui a été gravé au centre de la pièce. Ce cercle présente un symbole ancien, celui d'une louve possédant six yeux, entourée de cinq piliers ornés de mots qui ont été érodés par le passage du temps et sont désormais difficilement discernables. Tout à coup, un gémissement vient troubler la tranquillité glaciale qui règne dans cet endroit sombre et mystérieux. L'un des corps semble vibrer, comme s'il était pris d'un frisson.
Thomas, âgé de trente-trois ans, cligne des yeux avec agitation. Sa mâchoire est tendue, et il sent son souffle devenir court et saccadé. Ancien militaire ayant servi avec distinction, il est désormais un expert en cybersécurité, capable d’anticiper les mouvements de ses adversaires avant qu'ils ne se produisent. Avec sa grande stature et son physique sec, ses traits sont durs, et sa peau porte les cicatrices et les marques laissées par les combats sur différents terrains de guerre. Il tente de se redresser d’un seul mouvement, mais il vacille dangereusement, perdant momentanément l’équilibre. À l’arrière de son crâne, une douleur sourde et lancinante se manifeste, lui rappelant une agitation récente. Dans une brève vision, il se remémore une présence menaçante, une silhouette encapuchonnée, une seringue qui scintille, ainsi qu’une odeur persistance de chloroforme qui l’assaillit. Frustré, il pousse un grognement, sa main se précipite instinctivement vers sa ceinture à la recherche d’une arme, mais, dans cette situation désespérée, il réalise qu’elle n'est plus là.
Chloé reprend peu à peu conscience, se retrouvant face à une réalité qui semble floue au début. Elle a vingt-huit ans. Ses cheveux bruns, en désordre et bouclés, tombent autour de son visage, et ses yeux d'un vert saisissant dégagent une intensité percutante. En tant que journaliste d'investigation, elle a l'habitude de rencontrer des situations délicates. Bien que son corps soit élancé et fragile, son regard trahit une détermination inflexible, comme un acier poli. Une sensation douloureuse se répand dans sa nuque, lui indiquant qu'elle n'est pas dans un état normal. Un souvenir l’assaillit alors : elle se remémore un ascenseur coincé, un homme inconnu juste derrière elle, une main qui lui couvre la bouche, puis tout devient noir. En prenant conscience de son environnement, elle se redresse lentement, ses sourcils se fronçant à mesure qu'elle scrute les visages qui l’entourent. Tous lui sont étrangers. À cet instant, son instinct de survie se réveille avec vigueur : doit-elle fuir pour échapper à cette situation ? Observer pour recueillir des informations sur ce qui se passe réellement ? Ou bien manipuler les inconnus pour essayer de tirer profit de la situation, quelle qu'elle soit ?
Henri, l’ancien professeur à la stature élancée et le visage marqué par l’âge, émet un léger gémissement alors qu'il se redresse lentement. Il a soixante ans, les épaules courbées par le poids du temps, une barbe poivre et sel qui accentue son air réfléchi, et des lunettes brisées qu'il garde dans sa poche, témoins d'un passé révolu. Éprouvé par le passage des années, son regard agit comme un feu ardent, intense et pénétrant. Sa carrière a tourné autour de l'exploration des profondeurs et des subtilités de la pensée humaine. Dans un coin de son esprit, il remémore un message anonyme qui a mené à une rencontre intrigante dans un vieux cloître oublié par le temps. Un frôlement de mains, une injection furtive... et ensuite, l'obscurité. Il observe les jeunes qui l'entourent, un sentiment mêlé de peur et d'admiration dans les yeux.
À sa gauche, il y a Clara, âgée de vingt-cinq ans. Sa peau claire est parsemée de taches de rousseur, et son regard trahit une intensité presque fiévreuse. Étudiante en médecine, elle est brillante mais parfois instable, comme en témoignent les cicatrices d'anciennes automutilations visibles sur ses poignets. Son souffle est rapide, saccadé même. Elle se souvient d'une soirée où elle a quitté la bibliothèque tard, un homme mystérieux avait murmuré son prénom, bien qu'elle ne l'ait jamais rencontré auparavant. Ensuite, tout est devenu flou. Maintenant, elle tremble, se recroquevillant sur elle-même, tandis que son regard vacille entre les autres visages présents et les murs oppressants qui semblent se refermer sur elle.
Malick, enfin, ouvre les yeux pour la première fois depuis longtemps. Quarante ans se sont écoulés dans sa vie, marqués par des expériences intenses et des épreuves. Il est noir, massif, avec un regard d’obsidienne qui semble percer les âmes. Ancien détenu, il a su transformer son parcours tragique en une opportunité de rédemption, devenant aujourd’hui éducateur dans un quartier difficile où tant de défis l’attendent. Il a connu la rue, la solitude, l’incarcération, et la lutte pour retrouver sa place dans la société. Sa vie l’a rendu vigilant ; il sait quand il est sous surveillance, quand des yeux indiscrets rôdent autour de lui. Il se souvient distinctement d’avoir été suivi après une réunion de quartier, et de cet instant où il a été embarqué dans un fourgon, avec un sac sur la tête qui obscurcissait sa vision et sa liberté. Il s’assoit lentement, son dos appuyé contre la paroi de pierre froide, prenant le temps d’analyser chacun des autres présents autour de lui, scrutant leurs intentions. Sa méfiance est palpable ; il ne fait pas confiance aux gens qui l'entourent. Il s’est juré de ne faire confiance à personne, ayant appris à ses dépens que la trahison peut surgir des endroits les plus inattendus.
Le silence fut rompu par une voix. Grave. Désincarnée. Venue de nulle part.
« Cinq âmes. Cinq vérités. Cinq épreuves. Un seul choix : la vérité ou l’oubli. »
Un éclair traverse la pièce. Un à un, ils se regardent. Méfiance. Silence. Personne ne bouge.
— C’est quoi, ce délire ? lâche Thomas, la mâchoire crispée.
— On est où ? demande Clara, la voix tremblante.
— Qui êtes-vous ? interroge Chloé en se redressant, les yeux fixés sur Henri.
Henri les observe, un instant, puis murmure comme pour lui-même :
— Une pièce ronde. Cinq personnes. Une étoile. Rien de tout cela n’est dû au hasard.
— Ce sont peut-être eux qui l'ont fait... propose Malick. Ou l’un d’entre vous.
Les regards deviennent tranchants. L’angoisse remonte comme une marée. Leurs souvenirs sont flous, mais une chose est certaine : ils ont été enlevés. Et quelqu’un – ou quelque chose – les a placés ici avec un but.
Sur la dalle centrale, des lettres apparaissent en braises vives :
PREMIÈRE ÉPREUVE : LA SAGESSE
La voix reprit, pour sortir de ce château vous allez devoir affronter cinq épreuves plus difficiles les une que les autres ainsi la première épreuve est celle de la sagesse.
Vous allez devoir répondre à une énigme ancienne Lorsque les lettres brûlantes annonçant la première épreuve s’éteignent lentement, un grondement sourd se fait entendre.
Les murs vibrent, et une dalle circulaire au centre de la pièce s’ouvre dans un cliquetis d’engrenages invisibles. Un socle de pierre s’élève lentement du sol, surmonté d’un livre ancien, scellé par des chaînes de bronze et gravé d’un symbole :
un œil entouré de racines.
Les cinq se rapprochent avec méfiance, aucun ne parle encore.
Le livre se déverrouille dans un claquement sec. Les chaînes tombent en poussière. Les pages s’ouvrent seules, comme feuilletées par une main invisible. Sur la première, calligraphiée à l’encre noire, une énigme :
« Si tu veux voir l’invisible, ferme les yeux.
Si tu veux entendre le silence, tais-toi.
Si tu veux franchir le seuil, détruis ta certitude.
Qui suis-je, qui ne suis ni mur, ni voix, ni nom,
Mais sans qui l’homme n’est qu’un écho dans la nuit ? »
Un long silence s’installe.
— C’est une énigme... murmure Henri, les yeux rivés sur les lettres. Une énigme philosophique.
— Ou un piège, dit Thomas. Peut-être que si on se trompe, on crève tous.
Autour d’eux, les murs commencent à bouger. Lentement, les blocs de pierre coulissent, découvrant des ouvertures sur cinq alcôves sombres. Dans chacune d’elles, un texte ancien gravé sur des stèles de pierre. Les langues sont multiples : grec ancien, arabe classique, latin, hébreu et runes nordiques.
— C’est une bibliothèque de civilisations, souffle Chloé. Des savoirs oubliés.
Sur une autre dalle surgie du sol, une nouvelle inscription :
« Vous ne pourrez répondre que si vous unissez vos savoirs.
L’un des textes renferme la clé de l’énigme. Les autres vous perdront.
Échouez, et vous resterez enfermés. »
Chaque captif est attiré, presque instinctivement, par une alcôve.
Henri, expert en langues mortes, se dirige vers le texte en grec. Chloé, passionnée d’histoire des religions, lit l’arabe. Malick, autodidacte féru de mythologie, s’avance vers les runes. Clara, avec sa mémoire vive, lit le latin. Thomas reste un moment immobile, puis comprend qu’il doit coordonner les découvertes, faire le lien entre les indices.
— Il faut croiser les textes. Il y a forcément un élément commun, dit-il. Quelque chose que seul un regard collectif peut comprendre.
Peu à peu, ils commencent à déchiffrer.
Le texte en grec parle de Sophia, la sagesse divine, qui se cache dans le cœur de ceux qui doutent.
Le texte en arabe évoque le Qalb, le cœur pur capable de percevoir l’au-delà.
Le texte latin fait référence à l’humilité comme première porte vers la vérité.
Les runes nordiques mentionnent un arbre aux racines profondes, Yggdrasill, reliant les mondes visibles et invisibles.
Et le dernier texte, en hébreu ancien, parle du Shema, le principe d’écoute absolue – « Écoute, et tu comprendras ».
— L’énigme ne cherche pas une réponse unique, dit Henri soudain. Elle teste notre capacité à écouter, à combiner, à ne pas imposer sa vérité.
— Donc... le silence, la vue intérieure, l’humilité, la sagesse, la racine des choses, résume Clara.
— La réponse, dit Malick, c’est la Conscience, s’hasarda-t-il
Un silence.
Puis le sol tremble. Le livre referme lentement ses pages, une lumière bleue jaillit du socle. Au centre de la pièce, une dalle se soulève, révélant un escalier de pierre descendant dans les profondeurs.
— On a réussi, murmure Chloé.
— Pour cette fois, ajoute Thomas, le regard sombre.
Ils échangent un regard. La tension n’est pas retombée. Ils ont franchi une étape, mais sont encore loin de se faire confiance.
Ce qui compte vraiment, c'est de comprendre ce qu'ils attendent de nous. Dit Thomas
À ce moment-là, un bruit métallique provenant du mur résonna. Tous restèrent immobiles. Une dalle se souleva lentement, révélant un compartiment caché. À l'intérieur se trouvait une boîte en bois sombre, finement sculptée.
Thomas s'approcha avec précaution. Il l'ouvrit doucement. À l'intérieur, il découvrit cinq bracelets en cuir noir, chacun décoré d'un sceau gravé, ainsi qu'un morceau de papier roulé sur lui-même.
Il déplia le papier.
« RASSEMBLEZ TOUTES VOS ÉNERGIES ET METTEZ-VOUS ENSEMBLE, SINON VOUS SEREZ CONDAMNÉS À ÉCHOUER. LA GRANDE ÉPREUVE EST SUR LE POINT DE DÉBUTER. »
Ils échangèrent des regards chargés de tension. Aucun d'eux ne se risquait à faire une blague pour alléger l'atmosphère. Le piège se resserrait autour d'eux, et ils pouvaient presque sentir la menace qui pesait sur leurs épaules.
— C'est un test, observa Clara, avec une certaine gravité. Cela ressemble à un jeu malicieux, ou peut-être à une sorte de punition.
— Une punition ? Demanda Chloé avec un air de terreure dans la voix Pour quelle raison, exactement ?
— Peu importe, intervint Thomas, à cause de ce que nous représentons. Enfin, c'est une possibilité.
Thomas prit le bracelet et le fixa autour de son poignet. Un léger clic résonna dans l'air, et le cuir se mit en place de façon impeccable, comme s'il avait été conçu rien que pour lui.
— Je pense que nous devrions tous le porter, proposa-t-il d'une voix sûre.
Au fil du temps, les autres commencèrent à accepter son idée et à se soumettre à sa demande.
Un court instant après, une sensation de froid parcourut la pièce, comme si une vague d'énergie l'avait traversée.
Des torches, jusqu'alors dissimulées dans l'ombre, s'illuminèrent une à une dans une danse lente et hypnotique. Sur le mur opposé, une fresque apparut soudainement, peinte à la main dans un style qui rappelait des époques antiques.
