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Notes d'un mal-pensant
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Livre électronique63 pages43 minutes

Notes d'un mal-pensant

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À propos de ce livre électronique

Rien de plus roboratif pour l’esprit que de penser à contre-courant, loin de l’idéologie dominante dans laquelle se complaisent les moutons de Panurge.
Outre le plaisir de choquer, voire de scandaliser, les « bonnes âmes » et les consciences bcbg, il y a, plus sérieusement, le goût intellectuel de battre en brèche les idées toutes faites - ces idées reçues (comme disait Flaubert) mille fois entendues, mille fois répétées de façon quasi-mécanique sans que la réflexion personnelle y ait aucune part.
À notre époque où la pensée est de plus en plus sous contrôle, énoncer des idées qui ne marchent pas dans les clous ne peut être que salutaire en permettant au lecteur d’envisager telle ou telle question sous un angle imprévu - qu’il approuve, d’ailleurs, ou non la position de l’auteur…
Ces quelques notes n’ont pas d’autre ambition.
LangueFrançais
ÉditeurLes Éditions du Net
Date de sortie25 mars 2025
ISBN9782312151472
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    Notes d'un mal-pensant - M. de Saint-Michel

    I

    Il n’est pas d’amour hors l’Amour.

    Il n’est pas d’amour hors Dieu et le Christ.

    Il n’est pas d’amour hors l’Église Catholique.

    L’athéisme pue la merde. La prétendue libre pensée est esclave du néant – à plat ventre devant les idoles.

    Quand nous péchons – Dieu étant au plus intime de nous-mêmes – nous faisons souffrir Dieu.

    Chaque péché, c’est un coup de marteau de plus sur les clous du Christ.

    Ne pas confondre charité et lâcheté !

    Au plus profond du péché que nous soyons, au plus noir des ténèbres, abandonné de tous, rappelons-nous que Dieu nous aime d’un amour infini, absolu – éternel. Nos crimes, le Christ les a portés sur la croix. Aussi, en le reconnaissant pour Maître, sommes-nous déjà lavés de nos fautes : son sang en est garant et son supplice. Nous voilà donc, ô paradoxe, innocents, justifiés – sauvés ! L’enfer n’est que pour les orgueilleux, les créatures qui refusent de s’avouer pécheresses et qui rejettent par là même les fruits de la Passion.

    Nous sommes tous également mauvais, « marqués par le mal » comme dit Baudelaire. La seule chose que nous puissions faire est de nous reconnaître comme tels devant Dieu et d’embrasser la Croix : une seule goutte de sang suffira à nous laver. C’est cet embrassement qui est rédemption, et non nos pauvres actes qui ne valent guère mieux que ceux des damnés.

    Le monde moderne hait Dieu ; d’où sa haine pour l’homme formé à Son image ; d’où sa volonté de prostituer la créature, de l’avilir – de la néantiser.

    Le chrétien, dans un monde athée comme le nôtre, n’a pas à vouloir être estimé ; s’il l’était, il aurait parlé le langage de ce monde et donc trahi la Parole divine. Il ne doit pas craindre de passer pour fou ; s’il était réputé sage selon le siècle, il aurait renié le Christ.

    Haïssable est l’hérésie : c’est l’erreur qui se drape des habits de la vérité pour mieux inoculer son venin et tromper ceux qui cherchent la lumière ; c’est Satan qui utilise la parole de Dieu pour mieux séduire et perdre les âmes. (Ainsi, la religion dite « réformée », c’est-à-dire déformée…).

    De nos jours, l’antichristianisme est l’unique vertu réclamée par l’État laïque. Toutes les factions bien-pensantes se font un devoir de se réunir pour cracher en chœur sur l’Église de Dieu, sur son culte, sa doctrine, ses prêtres, ses fidèles, son histoire. Être chrétien (j’entends être véritablement chrétien, pas seulement de nom) est presque un crime dans un pays où le Christ a été chassé depuis la Révolution bourgeoise.

    Il faut pardonner les offenses qui nous sont faites. Et celles que l’on fait à Dieu ?

    Le monde est essentiellement mauvais. Lui tourner le dos, c’est marcher vers la Lumière.

    La parole du Christ est sévère, intransigeante, sans compromis ni concession – comme l’amour. Aussi, certains « chrétiens » dans le but louable de racoler certaines âmes s’ingénient-ils à l’adoucir afin de la rendre plus humaine. Ce faisant, ils la faussent radicalement, la réduisant à une quelconque parole de ce monde – une parole parmi d’autres paroles. Procédé idiot et criminel. Il convient de montrer, au contraire, l’abîme infini, à jamais irréductible, entre l’enseignement du Christ et n’importe quelle autre philosophie ou morale. Le christianisme est, en effet, le renversement absolu des valeurs du monde. Aucune possibilité (sous peine de trahison) de le mêler, voire de le rapprocher de quelque théorie mondaine que ce soit. Car la doctrine de l’Évangile crucifie la nature afin de nous apprendre à aimer réellement. Nul doute qu’elle ne puisse apparaître comme inhumaine au plus grand nombre. Mais que cela plaise ou non, elle est ainsi. À prendre ou à laisser. Mais, de grâce, messieurs les « chrétiens » new-look, n’affadissez pas le

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