La flamme de la vérité : Lumières dans l'obscurité

Par Rafael Lima

Bienvenue au Brésil du XXIIe siècle !

Le pays est soumis à un système cruel et injuste. Tous les aspects de la société sont contrôlés : politique, économie, culture, etc. Une élite corrompue et hypocrite dicte les règles pour tous et personne ne peut rien faire qui leur déplaise. Quiconque ose remettre en question ou désobéir à leurs ordres est persécuté, torturé et exécuté.

La direction de l'église chrétienne est responsable de ce tableau si désolant. Le pays a adopté un régime théocratique, non basé sur la Bible et les enseignements de Jésus-Christ, mais sur la cupidité et les intérêts personnels.

Même dans une situation aussi terrible et dangereuse, il existe encore de vrais adorateurs. Des personnes engagées envers la vérité de l'Évangile et envers la véritable adoration à Dieu. Ces personnes risquent leur vie en faisant de leur mieux pour annoncer l'Évangile et libérer les gens des ténèbres de la fausse religion. Et parfois, cet effort a un prix élevé…

• Langue: Français
• Éditeur: Rafael Lima
• Date de sortie: 10 févr. 2025
• ISBN: 9798230323860

Rafael Lima

Brasile, 1989 Diploma di laurea in Amministrazione e M.B.A. in Gestione Strategica dei Progetti presso il Centro Universitário UNA. Cristiano per grazia di Dio. Appassionato di scrittura (francese, inglese, italiano, portoghese, spagnolo, tedesco), poeta e romanziere. Un poeta e scrittore che condivide i suoi pensieri attraverso i versi delle poesie e attraverso i capitoli dei romanzi. Scrivo anche in inglese e spagnolo per far sì che i miei scritti raggiungano più persone in più luoghi. Nel mio tempo libero mi piacciono i videogiochi, i film e le serie. Ho pensato al giorno in cui uno dei miei libri sarebbe stato la base per una di queste produzioni…

Aperçu du livre

Copyright © 2023 Rafael Henrique dos Santos Lima et RL Productions Littéraires

Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans l’autorisation préalable du titulaire des droits d’auteur de ce livre.

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Ceci est une histoire fictive avec des personnes et des événements fictifs. Toute ressemblance avec des noms, lieux, faits ou personnes est purement fortuite.

Ceci est une œuvre de fiction basée sur une création artistique libre et n’a aucun engagement avec la réalité.

Références Bibliques

Lueur remercie La Maison de la Bible et la Société Biblique de Genève pour la gracieuse autorisation de présenter la traduction Segond 21 en ligne.

Version : La Bible Segond 21 avec notes standard

Copyright du texte biblique Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève, www.universdelabible.net

Les références marquées par des ** (astérisques) ont été remaniées afin de mieux correspondre au contexte de l’histoire.

Introduction

L’être humain a un besoin latent de rechercher le pouvoir et des moyens de contrôler les autres. Tout au long de l’histoire de l’humanité, il existe de nombreux exemples de situations impliquant cette quête. Il y a eu et il y a encore des conflits familiaux, judiciaires et politiques ; des guerres, des régimes autoritaires, etc. Les êtres humains trouvent toujours un moyen de se battre pour ce qu’ils désirent.

Cette recherche atteint son plus bas niveau lorsqu’elle implique la religion, quelle qu’elle soit. Des personnes avides de pouvoir et de domination créent des prophéties, des codes religieux, des « événements surnaturels », des sociétés secrètes, et tout ce qui peut leur donner du pouvoir.

Le christianisme n’a pas été immunisé contre les désirs humains au cours de son histoire. Il y a toujours eu des personnes qui ont utilisé la religion pour obtenir ce qu’elles voulaient. Au nom de Dieu et de Jésus, il y a eu des jugements, des persécutions, des tortures, des exécutions et des guerres. Ceux qui étaient aux commandes ont toujours dit que tout était fait selon la volonté de Dieu et que c’était le mieux pour tous.

Même au milieu de la plus profonde obscurité de la domination et de l’oppression, de petites lumières et des graines d’espoir apparaissent. Des personnes se lèvent et commencent à critiquer et à agir contre tout ce qui est mal. Même si leur vie est en danger, ceux qui cherchent la vérité ne reculent pas et utilisent tous les moyens possibles pour libérer les gens des mensonges.

Le monde actuel vit un moment très particulier dans l’histoire de l’humanité. Après la conquête de diverses libertés civiles, des groupes autoproclamés « conservateurs » cherchent des moyens de restreindre à nouveau la société. Ces groupes tentent d’imposer leur mode de vie à toutes les personnes, ignorant la volonté et la croyance individuelle. Et ces mouvements gagnent de plus en plus de force, soutenus par des figures politiques et religieuses, en général extrémistes et controversées.

Lentement, ces mouvements politico-religieux progressent dans la société, imposant des normes morales, culturelles et comportementales. Ces avancées méritent de l’attention, car chacun sait ce qui arrive aux sociétés théocratiques. Les gens se déchargent de leur responsabilité et disent que tout est au nom de la religion.

Si personne ne fait rien pour empêcher l’avancée de ces groupes, le monde subira de grandes transformations. Les gens peuvent vivre un avenir qui a déjà été écrit dans les livres d’histoire...

Table des matières

Genèse

Lévitique

Deutéronome

1 Samuel

Joël

2 Samuel

Exode

Ruth

1 Chroniques

2 Chroniques

Apocalypse

Genèse

XXIIe Siècle

Par une matinée ensoleillée, deux garçons blancs jouent dans une rue d’un quartier résidentiel de classe moyenne. Les maisons n’ont pas de grands murs les séparant de la rue. Il n’y a qu’un petit mur d’environ un mètre de haut devant chacune d’elles. Ils ont environ dix ans, portent des t-shirts et des bermudas et jouent tranquillement au football, car il n’y a pas de circulation de véhicules.

Les garçons entendent des sirènes qui se rapprochent et arrêtent de jouer. Le son des sirènes augmente à chaque instant, l’un des garçons dit :

— Samuel, qu’est-ce qui s’est passé à ton avis ?

— Je ne sais pas. Mais je suppose que ce n’est rien de bon, » dit-il, inquiet.

Ils attendent quelques minutes et de grands véhicules blancs arrivent dans la rue.

— Davi, cours ! » dit Samuel avec peur. — C’est l’Armée Ecclésiastique !

Les garçons laissent le ballon de football et chacun court vers sa maison. Dans toutes les maisons, les voisins ferment les portes et les fenêtres. Chaque famille semble se préparer au pire.

Les voitures s’arrêtent devant l’une des maisons et plusieurs personnes en tenue militaire blanche en sortent. Chacun est équipé comme un soldat, un casque, un masque, une arme de gros calibre à la main et une autre plus petite à la ceinture. Ils portent également des gilets avec divers accessoires de combat.

Ils s’alignent devant la maison et le commandant dit nerveusement :

— Exterminez tous les infidèles !

Les soldats tirent intensément. Le commandant fait un geste de la main pour qu’ils s’arrêtent et ils s’arrêtent.

Le commandant prend une grenade et la lance sur la maison. Il y a une explosion et plusieurs personnes s’enfuient par le côté.

Les soldats tirent plusieurs fois et les corps tombent au sol.

Dès qu’elle entre dans sa maison, la mère de Samuel, une femme blanche d’une quarantaine d’années, portant un pantalon et un t-shirt, dit :

— Allons au sous-sol ! » dit-elle avec inquiétude.

Les deux y courent. Ce n’est pas un sous-sol ordinaire. Ils descendent de nombreux escaliers et il y a une porte métallique épaisse et lourde. Elle dit :

— Tu seras en sécurité ici.

Elle referme la porte.

— Maman ! » dit-il en larmes. — Reste ici.

Elle le serre dans ses bras et répond également en larmes :

— Je ne peux pas ! Si nous restons ici, nous allons tous mourir. Ici, tu seras en sécurité.

Elle ferme la porte et se rend dans le salon. Le père de Samuel est là en train de préparer des mitrailleuses. Il porte un pantalon et un t-shirt, et est un homme blanc à peu près du même âge que la femme.

Il la serre dans ses bras et dit :

— Je crois que notre groupe a été découvert.

— Mon chéri, nous avons toujours su que cela pourrait arriver. C’est le prix à payer pour avoir cherché la vérité.

— Mon amour, je préfère mourir pour la vérité de l’Évangile que de vivre une religion mensongère.

— C’est vrai, » dit-elle d’un ton triste. — Je suis juste triste de quitter notre fils. J’espère qu’il ira bien.

— Chérie, Dieu sera avec lui tous les jours.

Les soldats approchent de la maison. Le couple va à l’arrière et les tirs commencent. Ils parviennent à se protéger.

La grenade est lancée et tous deux sortent par l’arrière de la maison. Alors que la poussière de l’explosion est encore là, les deux commencent à tirer sur les soldats et plusieurs sont tués.

Samuel entend le bruit de l’explosion, s’agenouille et prie :

— Dieu, protège mes parents. Ce sont de bonnes personnes. Ils font toujours ce qui est juste.

Les parents de Samuel continuent à tirer sur les soldats. Une autre grenade est lancée près d’eux et ils courent se protéger. Pendant la course, ils sont tous deux touchés par des tirs et tombent au sol.

Les soldats font la même chose dans toutes les maisons de cette rue.

Samuel reste dans le sous-sol pendant quelques heures, jusqu’à ce qu’il réalise que le bruit des explosions a cessé.

Il sort du sous-sol et voit une partie de sa maison détruite. Ensuite, il va à l’arrière de sa maison, à la recherche de ses parents. En les voyant, Samuel se met à pleurer et dit en criant :

— Dieu ! Pourquoi ?

Samuel s’allonge à côté des corps et pleure pendant un certain temps. Après le choc initial, il pense :

«  Je dois partir d’ici. » 

Il marche dans la rue et voit toutes les maisons détruites et des corps partout.

Il marche jusqu’à la maison de Davi, entre là et voit son corps criblé de balles. Il serre le corps dans ses bras et dit en pleurant :

— Seigneur, ce n’était qu’un enfant !

Samuel entend un bruit de véhicule dans la rue et prend peur. Il pense :

« Quelqu’un a dû me voir ! Je crois que mon heure est venue. »

Il se cache derrière des décombres. Quelqu’un entre dans la maison et une voix féminine dit avec tristesse :

— L’Armée Ecclésiastique est passée par ici. S’ils continuent comme ça, ils vont tous nous exterminer.

Les yeux verts de Samuel essaient de voir la personne et il fait du bruit. La femme noire d’âge moyen en tenue militaire marron sort son pistolet et cherche qui est là.

— Ne tirez pas, » dit Samuel avec peur. — Je ne suis qu’un enfant.

Il sort des décombres, la femme range son arme et le prend dans ses bras en disant :

— Tu es blessé ?

— Non.

— Il y a quelqu’un d’autre par ici ?

— Je ne crois pas.

— Où sont tes parents ?

— Morts. » Il se met à pleurer.

La femme le console en disant :

— Tout va bien aller. On va partir d’ici.

Les deux sortent de la maison, montent dans une voiture noire ordinaire et s’en vont.

Trente ans plus tard

Une télévision est allumée sur un bulletin d’information. Une jeune femme noire dit :

— Hier soir, une nouvelle tentative de vandalisme a été signalée dans l’un des temples de la Congrégation des Évangélistes Véritables.

Une vidéo montre les murs d’une grande église avec plusieurs phrases peintes. Ce sont des insultes à l’église et à ses membres.

Un jeune homme à la peau claire d’une trentaine d’années regarde la télévision assis sur un canapé. Il porte une tunique blanche avec une ceinture marron. Les manches de la tunique arrivent jusqu’au poignet.

La journaliste dit :

— Selon les témoignages de témoins, des membres d’une autre église sont impliqués dans cette action. Jusqu’à présent, personne ne s’est manifesté ni n’a revendiqué l’attaque.

Il éteint la télévision, soupire et dit :

— C’est toujours la même chose. Des bagarres et des églises vandalisées.

Il se lève, est de taille et de corpulence moyennes. Il passe ses mains dans ses cheveux noirs tressés et les attache en une queue de cheval qui arrive aux épaules. Ses tresses sont de style rastafari. Il va devant un miroir, se regarde et dit :

— Comment je serais sans barbe ?

Il a une barbe épaisse qui couvre tout son visage. Et il a aussi les yeux brun clair.

Le jeune homme va dans sa chambre, prend son ordinateur portable et s’assoit sur son lit. Il ouvre le navigateur Internet et voit un drapeau du Brésil avec le message suivant :

« Bienvenue, Yoel Gedeon. Vous utilisez une connexion sécurisée. Tous les contenus sont analysés par le gouvernement brésilien. Vous avez accès à une infinité de contenus. Cependant, les contenus jugés nuisibles sont bloqués. »

Yoel pense :

«  Ils contrôlent votre vie. Et vous ne pouvez accéder qu’à ce que le gouvernement juge juste. »

Yoel accède à quelques sites web et voit quelques nouvelles. Pratiquement, tout le contenu est lié aux plus grandes églises chrétiennes du pays. Ce sont des nouvelles sur les événements, les personnes, les dirigeants, etc. Il est rare de trouver des nouvelles sur le quotidien des gens ou d’autres événements. Il en a assez et dit :

— Où que j’aille, la religion est là.

Yoel va dans la cuisine de sa maison. Ses parents sont là, assis à une table avec quelques papiers. Tous deux portent des vêtements semblables à ceux de Yoel, des tuniques blanches avec des ceintures colorées.

Son père, Yehudi Gedeon, est blanc avec des yeux verts, il a cinquante-cinq ans. De taille et de corpulence moyennes. Ses cheveux sont gris et lisses, arrivant jusqu’au cou. Sa barbe est grise et couvre son visage.

Sa mère, Devorah Gedeon, est à la peau claire avec des yeux brun clair, elle a cinquante-deux ans. De taille et de corpulence moyennes, cheveux bruns avec de petites boucles jusqu’au milieu du dos.

— Yoel, nous devons parler, » dit Yehudi avec appréhension.

— Qu’y a-t-il, papa ?

— Mon fils, » dit Devorah d’un ton triste. — Nous avons besoin de ton aide.

— De l’aide pour quoi ?

— Tu sais, » répond Yehudi.

— Je vois. De l’argent. Quelque chose s’est passé ?

— Ce mois-ci, » répond Devorah, — nous avons dû faire ce don à l’église et il nous reste peu d’argent.

Yoel dit d’un ton un peu irrité :

— Je vous dis toujours que vous n’avez pas besoin de donner à l’église, mais vous ne m’écoutez pas.

— Tout est pour l’œuvre de Dieu, » répond Devorah.

— Maman, tu en es sûre ? Je crois que tout est pour l’œuvre du chef de l’Église. As-tu déjà vu la taille